La journaliste Geneviève Tabouis : financements et influence soviétiques

Un documentaire de 1965 la montre : une dame très digne devant son micro, puis dans un salon bourgeois, avec un chignon blanc impeccable, des lunettes et un quadruple collier de perles. La voix est ferme, la diction parfaite, assez théâtrale. Geneviève Tabouis, 73 ans, était depuis plus de trente ans une journaliste connue, spécialisée en politique étrangère. Elle avait aussi reçu chaque mois des subsides versés par l’ambassade d’URSS, en 1935 et peut-être plus longtemps.

Un livre a abordé cette question de front — Geneviève Tabouis. Les dernières nouvelles de demain (1892-1985), de Denis Maréchal (Nouveau monde éditions, 2003) — et il s’appuie sur des archives publiées par Sabine Dullin dans Des hommes d’influence. Les ambassadeurs de Staline en Europe, 1930-1939 (Payot, 2001). Aujourd’hui, alors que des États étrangers tentent de développer leur influence en Occident, y compris en instrumentalisant des sources d’information locales, il est intéressant de relire ces travaux et de les compléter par d’autres, dont ceux, fondateurs, de Thierry Wolton, et le livre d’Iryna Dmytrychyn, Le Voyage de M. Herriot. Un épisode de la Grande Famine en Ukraine (L’Harmattan, 2018), ainsi que, bien sûr, par les souvenirs de Geneviève Tabouis elle-même, dont Ils l’ont appelée Cassandre (New York, « Voix de France », 1942) et Vingt ans de « suspense » diplomatique (Albin Michel, 1958), où ce qui n’est pas mentionné est au moins aussi intéressant encore que ce qui l’est.

De l’argent versé chaque mois par l’ambassade

Sabine Dullin l’a démontré, archives à l’appui : dans les années 1930, les diplomates soviétiques disposaient de fonds secrets, destinés à influencer la presse occidentale. Particulièrement bien dotée, l’ambassade soviétique à Paris redistribua en 1935 un peu plus de 110 000 francs chaque mois : 96 000 pour des périodiques — dont 41 600 francs pour Le Temps et 10 000 pour L’Œuvre — et 17 000 francs pour quatre journalistes dont Romain Rolland et Geneviève Tabouis, qui percevaient 5 000 francs par mois chacun. Le salaire moyen d’un ouvrier était alors de 7 538 francs par an et celui d’un professeur de faculté en fin de carrière, de 7 000 francs par mois.

Pourquoi Geneviève Tabouis (1892-1985), élevée au couvent de l’Assomption et vivant dans un milieu très privilégié, avait-elle été choisie par l’ambassade soviétique ? D’abord, elle était chargée d’une rubrique de politique étrangère dans le quotidien parisien L’Œuvre, et le resterait jusqu’à son départ forcé pour les États-Unis en 1940. Elle exerçait donc une influence sur la façon dont la situation internationale était perçue en France. En outre, elle était extrêmement bien introduite dans les cercles diplomatiques, grâce à ses deux oncles ambassadeurs, Jules et Paul Cambon, et était également proche d’Édouard Herriot, figure centrale de la IIIe République. À l’affût d’informations, voire de rumeurs, Tabouis organisait chaque semaine des déjeuners où elle réunissait le Tout-Paris politique et diplomatique et invitait des diplomates soviétiques, permettant à ceux-ci de nouer des contacts dans un cadre non officiel. Elle avait, par ailleurs, épousé en 1916 Robert Tabouis, qui menait une brillante carrière dans la radiodiffusion privée. Dans les années 1950, il devint administrateur de Radio Luxembourg où sa femme fit des chroniques de politique étrangère jusqu’en 1980.

Tabouis reçut-elle de l’argent soviétique après 1935 ? Pour l’instant, aucune archive ne le démontre, mais, en 1937, Maxime Litvinov, commissaire du peuple aux Affaires étrangères d’URSS, écrivit à Staline qu’en France, plus qu’ailleurs, on pouvait « acquérir de l’influence sur tous les journaux, et même sur des journaux aussi hostiles à notre égard que Le Matin » : « Le seul problème, c’est l’argent. »

D’après Denis Maréchal, l’ambassade attendait, en échange de ses subsides, « des articles, sinon favorables, à tout le moins dépourvus d’hostilité à l’égard de l’Union soviétique ». Or le biographe estime que Tabouis diffusa, tout au long de sa carrière, une image positive de l’Union soviétique, et il donne en exemple de « contrepartie » un article où la journaliste célèbre le pacte franco-soviétique du 3 mai 1935, pacte qui, selon elle, « garanti[ssait] la paix du monde ». Oui, elle était assez peu perspicace… Mais certains de ses articles convenaient tellement à l’ambassade qu’ils étaient repris dans la presse soviétique, avant et après la guerre.

L’ambassade soviétique souhaitait aussi faciliter l’accès de ses diplomates et journalistes à des sources pertinentes d’informations sur les évolutions politiques françaises. Avec son réseau, ses déjeuners et ses mondanités, Tabouis semblait prometteuse, même si Litvinov n’accordait pas une grande confiance aux propos qu’elle tenait. L’ambassade soviétique semble aussi avoir instrumentalisé la journaliste pour déclencher en 1935 une campagne de presse contre Pierre Laval et contribuer ainsi à la chute (provisoire…) de celui-ci. Les sommes versées permettaient donc parfois de provoquer des changements dans la vie politique française.

Mais pourquoi Geneviève Tabouis acceptait-elle de recevoir des financements d’une puissance étrangère ? Après tout, elle disposait de revenus confortables, et son mari plus encore, et elle n’érigeait pas en modèle le système politique soviétique. Une première remarque : aucun frein éthique n’empêchait celle qui se présente dans ses Mémoires comme une patriote française d’accepter cet argent en secret. Pour le reste, seules des hypothèses sont possibles. La journaliste pensait-elle avoir accès à des informations exclusives, grâce à une relation privilégiée avec des diplomates soviétiques ? En outre, elle-même payait des informateurs pour des scoops, semble-t-il, ce qui l’aidait peut-être à percevoir ces circulations d’argent comme une sorte de norme assez anodine, notamment dans le contexte des années 1930, et non comme un achat de loyauté. Disposer de sources et de fonds supplémentaires pouvait aussi lui permettre de renforcer sa position en tant que journaliste, et ce dont il est ici question, c’est de statut, de succès, de capital symbolique : de réussite.

Croyait-elle également pouvoir, en développant ses réseaux à l’Est, peser sur la politique internationale ? En effet, Tabouis rejetait absolument Hitler et, plus généralement, l’Allemagne. Or son oncle Jules Cambon considérait que « si la France [voulait] lutter contre une grande Allemagne, l’alliance à l’Est [était] indispensable », et qu’une telle alliance découlait des « lois éternelles ». Il précisa en 1933 : « Je ne veux pas connaître les Soviets et je suis heureux d’être assez vieux pour n’avoir jamais à serrer la main de leurs représentants. Mais si j’étais au pouvoir, je tenterais toute espèce de rapprochement avec la Russie. »

Pourtant, même en 1933, même contre Hitler, cela avait-il un sens de s’allier à un État qui massacrait, déportait et affamait ses populations ? Et pourquoi Tabouis ne s’est-elle pas indignée du pacte germano-soviétique ?

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Geneviève Tabouis // Archives Nationales

Plusieurs séjours en URSS

Geneviève Tabouis connaissait pourtant l’URSS. En 1945, elle glissa qu’elle avait rencontré le futur ambassadeur Constantin Oumanski à Moscou en 1922, ce qui est d’autant plus curieux qu’elle ne parlait pas d’un tel voyage dans ses Mémoires de 1942, où elle prétendait avoir passé cette période malade et alitée. Ce possible voyage, alors que peu d’Occidentaux se rendaient en Russie soviétique, est-il à rapprocher du séjour fait en Ukraine par l’oncle de son mari, le général Georges-Antoine-Marie Tabouis ? Entre octobre 1917 et mars 1918, celui-ci avait été chargé d’y représenter la France et, dans ses souvenirs de 1931, il ne cache, d’après la journaliste franco-ukrainienne Alla Lazaréva, ni son antipathie pour les bolcheviks, ni sa sympathie pour la lutte menée par des Ukrainiens afin d’avoir leur propre État.

En 1933, Geneviève Tabouis rejoignit Herriot en URSS : c’est le fameux voyage dans l’Ukraine dévastée par une famine que les visiteurs français prétendirent ne pas avoir constatée. Dans L’Œuvre, la journaliste évoqua même la récolte « toujours belle » en Ukraine et fit l’éloge des constructions soviétiques, dont « les nouvelles prisons du régime où les prisonniers ont un jour de sortie par semaine et quinze jours de congé par an ». Mais Iryna Dmytrychyn se demande, dans son livre sur ce séjour, si Tabouis a vraiment quitté Moscou pour se rendre en Ukraine, et elle démontre qu’Herriot a bien vu la famine et a choisi de n’en pas parler.

Tabouis aussi décida de ne pas dire tout ce qu’elle avait constaté. Elle entendait, en effet, démontrer, reconnaîtra-t-elle, que « la carte russe était d’une inestimable valeur pour la France », et elle comptait avoir pour « politique » d’« essayer de travailler à nouveau à la sécurité collective qu’un véritable pacte franco-russe pouvait peut-être encore rendre possible en Europe ». Mais elle n’était pas dupe de la qualité de la vie en URSS et, après ce séjour, confia à un collègue : « C’est un pays abominable, où tout le monde travaille sous le knout, où il n’y a jamais une minute d’isolement, jamais de secret pour la vie humaine, à aucun point de vue. » En 1942, elle admit que « Moscou était alors très triste » : « Les gens mal vêtus dans l’ensemble faisaient d’interminables queues pour obtenir du pétrole ou du pain. »

Tabouis retourna en URSS en mai 1935, alors que le pacte franco-soviétique était en négociation, et prétendit avoir trouvé « Moscou bien changé depuis deux ans » : « Les queues devant les magasins d’alimentation avaient disparu, […] et on distinguait même une certaine élégance parmi les femmes. » Inutile de préciser que, lorsque Tabouis publia ces lignes en 1942, elle n’évoqua pas les sommes versées chaque mois par l’ambassade soviétique…

Une chose est frappante : dans ses écrits, la journaliste ne parlait pratiquement que de « Russie » et de « Russes », et très rarement d’URSS et de Soviétiques. Elle ne se donnait donc pas les mots pour penser les autres peuples d’URSS, ni la rupture entre la Russie impériale et l’URSS. D’ailleurs, évoquant dans ses souvenirs de 1942 cette seconde moitié des années 1930, elle releva que, « à mesure que [ses] colonnes de L’Œuvre se faisaient plus intéressantes », les « leaders de la cause de la liberté en divers pays » la contactèrent, dont des Serbes, des Polonais et des Hongrois, qui lui racontaient « l’oppression nouvelle que la propagande allemande parvenait à établir dans leur pays ». Elle poursuivit : « Mais aussi, revers de la médaille, que d’heures perdues à écouter les griefs de tel ou tel délégué, de telle ou telle cause séparatiste hindoue, ukrainienne, géorgienne […] ». L’oppression des peuples semble n’avoir été, pour elle, qu’allemande, et certainement pas soviétique.

Et dans ses souvenirs américains de 1945, Tabouis mit Roosevelt et Staline sur le même plan, et montra qu’elle n’avait pas saisi l’ampleur des purges menées par le Parti contre les peuples soviétiques. Elle justifiait même ces purges : il s’agissait d’enlever les « obstacles à l’évolution des masses russes vers un meilleur avenir ». Mais ce sont les Américains qu’elle décrivait comme attachés aux libertés : un tournant semble malgré tout s’être produit pendant son exil aux États-Unis.

En mars 1947, la journaliste accompagna le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bidault, à la conférence de Moscou qui dura cinq semaines. À la suite de ce voyage, elle donna une conférence au théâtre Marigny, y parla de « l’expansionnisme de la Russie en Europe et en Orient » et souligna la « décision américaine de stopper toute expansion russe politique et sociale ». Or, relevait-elle, la France venait de signer un accord avec Washington et Londres : « Dorénavant, notre pays se trouvera toujours encadré de Washington et de Londres lorsque seront abordés n’importe quels problèmes allemands, en réalité n’importe quel problème de politique internationale. » Ce qui remettait en cause les « lois éternelles » de l’oncle Cambon…

D’autant que, même émerveillée par le confort et les services de l’hôtel Moskva, la journaliste avait repéré les fortes inégalités sociales et matérielles existant entre les Soviétiques : des artistes officiels étaient millionnaires, alors que certains de leurs compatriotes vivaient dans la misère. Elle n’en clama pas moins que « tous [étaient] unis dans une commune ardeur pour le relèvement du pays […], dans une foi inébranlable dans les destins des républiques soviétiques ».

Stéréotypes sur les « Russes » et manipulations par Otto Katz

Contrairement à certains voyageurs communistes, Geneviève Tabouis n’idéalisait donc pas la vie en URSS, mais elle percevait les « Russes » comme fondamentalement différents des Occidentaux et, disons le mot, inférieurs. En 1933, elle estimait ainsi que les « valeurs humaines » n’avaient « absolument pas la même importance » en URSS qu’en Occident, ce qu’elle expliquait par le fait qu’« au moins 100 millions » des « 170 millions de Russes » étaient « encore assez primitifs ».

En 1947, elle assurait qu’en Russie « on se cro[yait] toujours transporté sur une autre planète ». Pour elle, le Français « de la rue vo[yait] juste, lorsque, lisant ce qui se pass[ait] chez [ses] alliés russes, il hoch[ait] la tête et s’écri[ait] : “Oui, oui…, c’est bon pour là-bas, mais ça n’irait pas ici, la Russie c’est un autre monde” ». Elle considérait que le pouvoir soviétique s’efforçait d’« élever le niveau intellectuel de 200 millions d’individus au niveau de ceux des autres pays ». Dès lors, tout en signalant les attaques lancées en 1946 contre Anna Akhmatova et Mikhaïl Zochtchenko, tout en parlant de « dictature de la pensée », tout en évoquant la surveillance constante exercée par le NKVD et l’instrumentalisation par l’État d’une Église orthodoxe de nouveau tolérée, la journaliste estimait que « la privation de liberté individuelle, qu’aucun de nous ne pourrait supporter, n’occasionn[ait] pas la moindre gêne à la majorité des citoyens soviétiques ».

N’est-elle pas là, l’authentique « russophobie » — un mot si à la mode actuellement dans certains cercles ? Dans cette conviction que « les Russes » seraient condamnés, ad vitam aeternam, au « knout » et aux privations de liberté ? Et Geneviève Tabouis n’est-elle pas de ceux qui ont non pas créé, mais enraciné cette conception en France ?

Pour en revenir aux raisons pour lesquelles Mme Tabouis accepta les paiements de l’État soviétique, Denis Maréchal évoque d’autres pistes : que la journaliste ait été utilisée par les services secrets français ou ait été « “tenue” par une liaison sentimentale adultérine ». Surtout, elle avait des contacts réguliers avec Otto Katz (1895-1952), l’un des agents du Komintern les plus actifs en Europe occidentale. Car les ambassades n’étaient pas les seules structures soviétiques à manipuler des Occidentaux.

Il serait trop long de raconter ici le parcours d’Otto Katz et les innombrables missions dont il fut chargé, en Allemagne, en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Mexique ou ailleurs. La biographie signée par Jonathan Miles, The Nine Lives of Otto Katz (Transworld Books, 2010), donne une idée de l’importance que cet homme séduisant, né en Bohême, avait au sein du Komintern. Et c’est aussi à cause de ses liens avec Otto Katz que Geneviève Tabouis fut surveillée par le FBI pendant des années. Ce qui ne l’empêcha pas de devenir proche d’Eleanor Roosevelt pendant la guerre, tout en fréquentant l’ambassade soviétique.

En 1952, quand Otto Katz fut condamné à mort à Prague — les purges staliniennes frappaient aussi le nouveau « bloc de l’Est » —, il souligna, dans une lettre au président tchécoslovaque, les positions prises, sous son influence directe, par Geneviève Tabouis. Mais celle-ci ne semble avoir évoqué, dans ses différents livres, ni Otto Katz, ni la fin de celui-ci.

En cette année 1952, la journaliste était encore exactement sur la ligne soviétique en menant campagne contre la CED, la Communauté européenne de défense. L’un de ses proches collaborateurs, André Ulmann (1917-1970), créateur de La Tribune des nations, était également engagé dans ce combat. Or les archives Mitrokhine montrent qu’Ulmann avait été recruté en 1946 par les services de renseignements soviétiques et que ceux-ci finançaient sa Tribune des nations afin d’influencer des décideurs occidentaux. De l’argent circulait donc toujours.

Geneviève Tabouis a travaillé comme journaliste presque jusqu’à sa mort.

Politologue, historienne, slaviste, professeure à l'université Rennes II, directrice du département de russe de Rennes II, chercheuse au CERCLE (Nancy II). Travaille essentiellement sur les relations pouvoir-société-culture dans la Russie des XXe et XXIe siècles, et sur les questions d'influence de 1920 à aujourd'hui. Ses derniers ouvrages : Le Clan Mikhalkov. Culture et pouvoirs en Russie (1917-2017), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2019 ; Les Réseaux du Kremlin en France, Paris, Les Petits Matins, 2016 ; La Fabrique de l’homme nouveau après Staline. Les arts et la culture dans le projet soviétique, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2016.

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