Dmitri Medvedev : « Notre cause est juste »

Apparemment, l’après-Poutine se prépare en catimini dans les hautes sphères du pouvoir russe, et les prétendants parmi les « faucons » sont déjà entrés dans une folle course à qui sera le « patriote » le plus pur et dur. L’un de ces prétendants serait Dmitri Medvedev, l’ex-président et ex-Premier ministre, qui a troqué son image de libéral contre une vareuse avec le Z cousu sur la poitrine. Desk Russie vous propose de découvrir son texte posté sur sa chaîne Telegram le 4 novembre, à l’occasion de la Journée de l’unité populaire. Jugez-en vous-mêmes.

Pour quoi nous battons-nous ? La Russie est un pays immense et riche. Nous n’avons nul besoin de territoires étrangers, nous avons tout en suffisance. Toutefois, il y a une terre qui est sacrée pour nous, sur laquelle vivaient nos ancêtres et sur laquelle vit aujourd’hui notre peuple. Et que nous ne laisserons prendre par personne. Nous défendons notre peuple. Nous nous battons pour tous les nôtres, pour notre terre, pour notre histoire millénaire.

Qui se bat contre nous ? Nous luttons contre ceux qui nous haïssent, qui interdisent notre langue, nos valeurs et même notre foi, qui instillent la haine pour l’histoire de notre Patrie.

Nous avons aujourd’hui contre nous une partie d’un monde à l’agonie. Il s’agit d’une poignée de nazis drogués et fous furieux, de leurs peuples intoxiqués et apeurés, et de la vaste meute de chiens hurlants du chenil occidental. On trouve à leurs côtés un troupeau bruyant de pourceaux de tout poil et les petits-bourgeois bouchés de l’empire occidental déchu, tellement dégénérés que la bave leur coule sur le menton. Ils n’ont ni foi ni idéaux, rien d’autre que les habitudes obscènes qu’ils se sont inventées et l’ambiguïté qu’ils plantent dans les esprits, érigée en norme, défiant la morale dont les gens normaux sont dotés. Voilà pourquoi le fait de nous dresser contre eux nous confère une puissance sacrée.

Où sont nos amis d’autrefois ? Certains partenaires effrayés nous ont tourné le dos ; qu’ils aillent se faire voir. C’est donc qu’ils n’étaient pas nos amis, rien que des compagnons de route fortuits, des pots de colle, des pique-assiettes.

Les traîtres pleins de lâcheté et les déserteurs cupides se sont carapatés à l’autre bout du monde : que leurs ossements aillent pourrir loin de leur Patrie. Ils ne sont plus parmi nous, très bien ; nous sommes plus forts, épurés.

Pourquoi avons-nous gardé le silence si longtemps ? Nous étions affaiblis, dévastés par les temps difficiles. Mais voilà que nous émergeons en nous secouant d’un sommeil englué, que nous nous débarrassons de la sinistrose de ces dernières décennies dans laquelle nous avait plongés la perte de notre ancienne Patrie. D’autres pays, violés par les seigneurs des ténèbres, les esclavagistes et les oppresseurs qui rêvent à leur passé colonial et brûlent de conserver leur emprise sur le monde, attendaient notre réveil. Nombre de pays ne croient pas un mot de leurs balivernes, mais les craignent toujours. Bientôt, eux aussi s’éveilleront pour de bon. Et lorsque cet ordre mondial vermoulu s’effondrera, il enfouira sous le poids de ses ruines tous ses prêcheurs arrogants, ses adeptes sanguinaires, ses laquais railleurs et ses ingrats privés de parole, oublieux de leur histoire.

De quelle arme disposons-nous ? Il existe des armes de toutes sortes. Nous avons la possibilité d’envoyer tous nos ennemis brûler dans le feu de l’enfer, mais telle n’est pas notre mission. Nous écoutons la parole du Créateur dans nos cœurs et nous soumettons à Lui. Ce sont Ses mots qui nous indiquent notre mission sacrée. Celle d’arrêter le souverain suprême de l’enfer, quel que soit son nom : Satan, Lucifer ou Iblis. Car son but, c’est la perdition. Notre but, c’est la vie.

Son arme, c’est le mensonge sophistiqué.

Notre arme à nous, c’est la Vérité.

Voilà pourquoi notre cause est juste.

Voilà pourquoi la victoire sera nôtre !

Bonne fête !

Traduit du russe par Nastasia Dahuron.

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