Sommes-nous en train de perdre la guerre mondiale de l’information ?

Lecture de David Colon, La Guerre de l’information. Les États à la conquête de nos esprits, Paris, Tallandier, 2023, 476 pages.

La désinformation est en réalité une arme redoutable dans la guerre psychologique (ou « guerre cognitive ») que mènent les dictatures contre leurs propres citoyens et contre le monde occidental. Cette arme est également utilisée par les terroristes islamistes et même par des forces destructrices au sein de nos propres sociétés, à l’instar de l’idéologue de l’extrême droite suprémaciste (l’alt-right), Steve Bannon. Philosophe politique, Philippe de Lara présente l’essentiel du livre important de David Colon qui appelle à une grande vigilance : la guerre cognitive porte des dommages à nos esprits et à notre liberté.

Nous vivons un nouvel âge de la désinformation. Ses manifestations sont désormais bien connues, mais on a du mal à en saisir la teneur. Les anciens mots de propagande, de manipulation et de désinformation ne conviennent pas. Ils ne disent pas la nouveauté des techniques employées et l’ampleur inédite des stratégies mises en œuvre. Avec retard, nous avons pris conscience de l’échelle de la guerre informationnelle, mais nous la percevons encore comme un puzzle : la multiplicité des acteurs et des modes opératoires empêche d’y discerner un front et un objectif d’ensemble. Les gouvernements et les sociétés démocratiques sont désemparés. Le livre de David Colon raconte l’histoire de cette guerre « à laquelle nous n’étions pas préparés, qui s’est déroulée pour l’essentiel sans que nous en soyons conscients, et qui constitue pour nos démocraties une menace mortelle ». Mais son livre est bien plus qu’un récit, il fournit un cadre théorique pour penser la guerre de l’information. Une des grandes qualités de cet ouvrage est de donner au fil du récit des définitions précises des concepts qui balisent le phénomène complexe de la guerre informationnelle, et qu’on n’utilise pas toujours à bon escient1. Ils sont récapitulés dans un glossaire à la fin du livre.

L’infériorité structurelle des démocraties dans la guerre de l’information

Richard Stengel, ancien rédacteur en chef de Times, qui fut chargé par Obama d’organiser la riposte contre la propagande de Daech et la désinformation russe, a raconté son expérience dans un livre publié en 2019, Les Guerres de l’information. Comment nous avons perdu la bataille mondiale contre la désinformation et que pouvons-nous faire pour y remédier2. Il affirme que « nous sommes tous acteurs d’une guerre mondiale de l’information qui est omniprésente, difficile à comprendre et injuste, une guerre dans laquelle nous ne savons pas encore très bien comment nous défendre ». David Colon reprend ce diagnostic et ajoute que les démocraties, « engagées dans une course aux armements informationnels, ont développé des outils d’influence qui se sont tour à tour retournés contre elles, à l’image des médias sociaux3 ».

Ce retournement est le fil rouge du livre. Après l’effondrement de l’URSS, et forts de leur domination dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les États-Unis ont été longtemps persuadés de pouvoir faire évoluer le monde en faveur de la démocratie et des intérêts américains. Après une visite en Chine en 1998, Bill Clinton avait déclaré au New York Times qu’il était « convaincu qu’à mesure que le Chine se connecterait davantage, le parti communiste s’affaiblirait », qu’il serait incapable de contenir la « marée montante de la liberté ». Or c’est le contraire qui s’est produit. La Russie et la Chine ont utilisé les nouvelles technologies pour renforcer leur régime et développer un contrôle sans précédent de leur population, et elles ont pris l’avantage dans la guerre mondiale de l’information.

« L’information mondiale est désormais un théâtre de guerre », et on a en effet l’impression que, dans cette guerre, tout réussit aux ennemis des démocraties tandis que celles-ci restent empêtrées. Les plus grands succès des États-Unis se sont retournés contre eux. Les GAFAM ont acquis une position dominante en multipliant les services gratuits et en monétisant les données de leurs utilisateurs. En développant « des systèmes de gestion de bases de données massives aptes à répondre aux besoins de la communauté du renseignement, la Silicon Valley est devenue, en l’espace d’une décennie, le centre d’un système panoptique à très grande échelle ». L’armée américaine a développé très tôt le concept de « domination informationnelle »4. Mais les Occidentaux ont mis du temps à réaliser que la Russie, la Chine, et aussi les organisations islamistes s’étaient appropriées ces outils et ces armes, et les utilisaient sans s’embarrasser des limites juridiques et morales qui les encadrent dans les démocraties.

Suivant l’utopie des « autoroutes de l’information », chère à Al Gore, vice-président de Bill Clinton (1992-2000), l’Internet devait permettre à tous d’accéder à des contenus de plus en plus riches et d’en produire, dans le cadre « d’une communauté mondiale unie par des informations et des analyses instantanées »5. Certes, la révolution de l’Internet a pour ainsi dire démocratisé l’accès à l’information et la production d’information, mais elle a aussi démocratisé le pouvoir de désinformer et de manipuler. De fait, si les médias sociaux rendent plus facile l’essor de l’activisme des sociétés civiles, comme ce fut le cas à Kyïv en 2013 avec l’Euromaïdan, ils servent aussi au développement de ce que David Colon appelle « les armes djihadistes de séduction massive ». « La combinaison d’immédiateté et d’intimité des médias sociaux en a fait l’outil terroriste le plus puissant de l’histoire » (Richard Stengel).

Dans le domaine de la cyberguerre, les États-Unis ont été les premiers à mener une cyberattaque d’envergure réussie : l’attaque à distance du logiciel de contrôle des centrifugeuses de l’usine nucléaire de Natanz en Iran en 2006, suivie d’une série d’attaques qui vont endommager ou détruire le quart des centrifugeuses iraniennes. En 2012, un virus créé par la NSA détruit la plupart des disques durs du ministère du pétrole iranien. Mais quelques mois plus tard, l’Iran riposte avec le virus Shamoon qui détruit la totalité des disques durs de Saudi Aramco6. Autrement dit, il n’y a pas de supériorité technologique dans la cyberguerre et les virus informatiques sont facilement copiés et retournés contre leur auteur. La Corée du Nord a lancé en 2017 une cyberattaque dévastatrice à l’échelle mondiale avec un virus dérivé d’un logiciel espion de la NSA7. La Russie, l’Iran et même la Corée du Nord ont mis en échec la supériorité technologique de la NSA. Pire, ces pays, la Russie en particulier, ont débordé la cyberdéfense de l’Occident en s’attaquant non seulement aux infrastructures et aux logiciels mais aussi à « la couche cognitive du cyberespace », autrement dit aux contenus. La Russie a su brouiller la frontière entre opération cyber et opérations d’influence en combinant ses cyberattaques avec une communication stratégique amplifiée par ses médias d’influence et les usines à trolls. Richard Clarke, ancien conseiller pour la sécurité nationale de G.W Bush, déclarait désabusé en 2017 à propos des ingérences russes : « Ils ont envahi notre pays, ils ont envahi notre système politique, et ils ont gagné. »

Une nébuleuse d’acteurs

Un des traits typiques de la guerre de l’information est que ses acteurs les plus virulents ne sont pas seulement des États mais aussi des entreprises et des individus. On y croise des entrepreneurs politiques sans scrupule, des petits génies de l’informatique et de l’IA grisés par leur pouvoir, des apprentis sorciers (Mark Zuckerberg est l’un d’eux), et aussi quelques héros. Cambridge Analytica est une entreprise privée pionnière dans le microciblage des individus par l’exploitation de leur activité sur les médias sociaux, à des fins électorales mais aussi pour sélectionner des personnalités particulières, qui feront de bons trolls, des complotistes crédules ou des militants violents. En 2011, des chercheurs de l’université du Maryland présentent une méthode permettant de prédire avec précision la personnalité d’un utilisateur à partir des informations publiques disponibles sur son profil Facebook. Cette innovation va être exploitée simultanément par la Russie à des fins militaires, par Facebook pour le ciblage publicitaire, et par une entreprise qui offre des services de « gestion des élections » (sic), Cambridge Analytica. Les mêmes personnes circulent des unes aux autres, participent à des projets communs, au point qu’il est difficile de savoir qui a créé Cambridge Analytica, entre Christopher Wylie, un doctorant en intelligence artificielle à l’université de Londres, Alexandr Kogan, chercheur américano-russe créateur du modèle  permettant d’identifier les personnes appartenant à la « triade sombre » (tendances comportementales à l’autopromotion, à la froideur émotionnelle, à la duplicité et à l’agressivité8) à partir de ce qu’elles « like » sur Facebook, Steve Bannon, l’idéologue de l’alt-right américaine9, cofondateur de Cambridge Analytica avec Wylie. Les bases de données et les techniques de ciblage de Cambridge Analytica seront largement exploitées par l’armée des trolls russes de l’IRA10 pour faire la promotion de Donald Trump et jeter de l’huile sur le feu des clivages de la société américaine.

L’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis est un cas d’école. La manipulation de la campagne électorale a été le fruit d’une coopération informelle entre les trolls et agents russes, les ingénieurs de Cambridge Analytica, et les groupes complotistes, sélectionnés (par ciblage de la triade sombre) et entraînés de main de maître par Steve Bannon. Bannon a su créer un « écosystème informationnel » qui amplifie pour ainsi dire automatiquement ses campagnes et qui permet de cibler des individus particulièrement sujets à des pulsions colériques et à des pensées complotistes, et donc susceptibles, avec le bon de pouce, de s’engager dans des actions extrêmes. Wylie, après avoir rompu publiquement avec Cambridge Analytica, écrira dans son livre : « Avec le temps, l’entreprise parvint à créer un mouvement national de citoyens complotistes (conspis en anglais geek) et névrosés, l’alt-right. »11 La Russie s’est rapidement approprié ces techniques de ciblage : « Les propagandistes russes peuvent tout à la fois amplifier l’impact de leurs mesures actives et recruter sur Internet des personnalités fragiles susceptibles d’être manipulées en vue de les engager dans des actions criminelles. »

Il y a enfin un autre acteur important de la guerre informationnelle, collectif celui-là, le populisme identitaire. La création de communautés artificielles et l’amplification de leur colère par le ciblage numérique vont à la rencontre d’un vaste public travaillé par des frustrations et des angoisses identitaires, et disponible de ce fait au complotisme et à l’action violente. Le soutien de RT aux Gilets jaunes est un exemple de cette symbiose. On se souvient qu’à la tête d’une manifestation des Gilets Jaunes sur les Champs Élysées défilait un groupe en uniforme avec une banderole aux armes des « Républiques » séparatistes autoproclamées du Donbass.

De la désinformation à la guerre psychologique

Forte de la longue tradition soviétique des « mesures actives » de désinformation, la Russie a un coup d’avance dans la guerre de l’information. David Colon décrit en détail comment les acteurs et les organisations de la désinformation russe se sont convertis aux nouvelles technologies. Les moyens alloués par la Russie à la guerre de l’information sont sans commune mesure avec ceux des États-Unis. L’IRA avait ainsi dédié à la campagne présidentielle de 2016 aux États-Unis une équipe de 80 personnes avec un budget mensuel de 1,25 millions de dollars. De l’aveu de Richard Stengel, « les Russes étaient meilleurs que nous pour jouer notre propre jeu. Ils étaient plus rapides, plus intelligents et plus entreprenants, et ils avaient beaucoup plus de troupes sur le champ de bataille numérique. »

Or leur modus operandi principal n’est plus la propagande mais la création de communautés virtuelles fondées sur des émotions, parfois apolitiques d’apparence, et d’autant plus mobilisables et manipulables. L’IRA a ainsi créé pour la campagne de 2016 aux États-Unis de nombreux profils, dont un faux compte Twitter du Parti républicain du Tennessee, qui a très vite eu plus de membres que le vrai. Les services russes continuent d’appliquer les bonnes vieilles méthodes du KGB, fondées sur la répétition et la persévérance, pour fissurer les sociétés ennemies. Le soutien au pacifisme en Europe de l’Ouest ou la production de théories complotistes sur l’assassinat de John Kennedy se sont ainsi poursuivis sur plusieurs générations. Andropov, directeur du KGB sous Brejnev, avait coutume de comparer les campagnes de désinformation à des graines qu’il fallait arroser sans discontinuer. Il avait dit en 1970 : « Tout ce que nous avons à faire, c’est de maintenir cette machinerie en vie. » Ce qu’ont fait ses successeurs, tout en s’adaptant très vite aux nouvelles technologies et aux mesures actives rapides voire instantanées qu’elles permettent12. « Grâce à la nouvelle technique de microciblage psychologique sur les réseaux sociaux, il devenait du jour au lendemain plus facile de pirater des cerveaux que des serveurs. » Comme c’est ce qu’ils ont toujours cherché à faire, ils ont tout de suite compris et exploité cette technique et en ont fait « une des armes de manipulation de masse les plus perfectionnées de l’histoire ».

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Exemple de désinformation : Moscou prétend avoir des preuves des efforts des États-Unis pour « établir un contrôle biologique mondial ». Publié par le MAE russe le 11 décembre dernier.

C’est au fond la leçon principale de l’enquête de David Colon : par-delà la diversité des modes opératoires et des cibles particulières, « la guerre de l’information est un conflit politique mondial dont l’enjeu final est notre esprit ». Une formule qu’il faut prendre à la lettre. Pour les régimes totalitaires, c’est plus qu’une arme de manipulation de masse, c’est devenu l’essence même de ces régimes, raison pour laquelle ils n’ont pas besoin de faire valoir l’idéologie et font feu de tout bois pour universaliser leur message. David Colon suggère que les appels délirants du Kremlin à la « désatanisation » de l’Ukraine ne sont pas tant un recours aux superstitions populaires qu’un appel du pied aux adeptes de Bannon aux États-Unis. « La désinformation sape nos démocraties parce qu’elle porte atteinte à la liberté de nos décisions. » Il ne s’agit pas seulement des décisions des pouvoirs publics, même si c’est la cible immédiate de la désinformation, mais de la liberté de chaque être humain de penser, de se situer dans le monde et d’agir. En somme, la guerre cognitive vise à affaiblir les sociétés démocratiques en les divisant, en les désorientant, en exacerbant leurs conflits, mais elle fait la même chose à nos esprits.

David Colon invite en conclusion à une démarche globale de riposte, qu’il esquisse autour de quelques principes :

  1. désigner et stigmatiser l’ennemi et ses alliés ;
  2. responsabiliser les géants du numériques, notamment en les obligeant à changer le modèle économique des médias sociaux, à traquer les opérations d’influence étrangère et à brider la viralité des contenus ;
  3. former les citoyens à la défense informationnelle : « La désinformation est une drogue […]. La priorité devrait donc être autant de s’attaquer à sa production et à son trafic, que d’apprendre à ses usagers à s’en défaire et à la population à s’en prémunir. »

Maître de conférences à l’université Paris II Panthéon-Assas. Enseigne la philosophie et la science politique. Collaborateur régulier de Commentaire, chroniqueur au magazine Ukrainski Tyzhden. Ses travaux portent sur l’histoire du totalitarisme et les sorties du totalitarisme. A notamment publié: Naissances du totalitarisme (Paris, Cerf, 2011), Exercices d’humanité. Entretiens avec Vincent Descombes (Paris, Pocket Agora, 2020).

Notes

  1. Notamment : guerre hybride, fake news, cyberguerre, troll, guerre cognitive, mesures actives.
  2. Richard Stengel, Information Wars. How We Lost the Global Battle Against Disinformation and What Can We Do About It, New York, Groves Press, 2019.
  3. À juste titre, David Colon préfère cette expression à « réseaux sociaux ». Parler de médias sociaux met l’accent sur la fonction informationnelle de ces applications (Facebook, Twitter, Instagram, etc.) qui concurrencent et même déstabilisent les médias dits traditionnels, c’est-à-dire ceux qui sont produits par des journalistes professionnels et qui engagent leur responsabilité sur la véracité des faits rapportés.
  4. Cette stratégie comporte cinq éléments : le renseignement ; la guerre électronique « qui vise à dégrader, corrompre ou pirater les communications adverses » ; le piratage informatique ; le contre-commandement qui vise à détruire les réseaux de communication du commandement ennemi ; et les « opérations psychologiques » (PsyOps) visant à « influencer les opinions, les émotions, les motivations et les comportements des troupes ennemies ou des civils, de sorte de perturber les prises de décisions de l’adversaire ».
  5. Discours d’Al Gore à Los Angeles, 11 janvier 1994.
  6. Le consortium pétrolier américano-saoudien, première compagnie pétrolière du monde, appartenant principalement à l’État saoudien.
  7. La Corée de Nord ripostait aux cyberattaques américaines visant les systèmes de guidage de ses missiles balistiques. Le virus nord-coréen a infecté 230 000 ordinateurs dans le monde, le système de santé britannique a été paralysé, plusieurs usines Renault ont dû s’arrêter, etc.
  8. On parle de « triade sombre » car ce type, identifié empiriquement, correspond, dans les concepts de la psychopathologie, à la combinaison de trois traits : narcissisme, machiavélisme, psychopathie.
  9. Alt-right est l’abréviation de « alternative right ». Ce mouvement informel mais puissant dirigé par Steve Bannon, connu pour son soutien à Donald Trump, a l’ambition de provoquer une révolution populiste conservatrice mondiale. Bannon a notamment conseillé Viktor Orban et Marine Le Pen.
  10. L’IRA (Agence de recherche sur Internet), créée par Prigojine pour le compte du GRU.
  11. Christopher Wylie, Mindfuck. Le Complot Cambridge Analytica pour s’emparer de nos cerveaux, Paris Grasset, 2020.
  12. Pour un cas combinant l’action au compte-goutte dans la durée et les nouvelles technologies, il faut lire les pages effrayantes que David Colon consacre à TikTok, à la fois machine à décerveler les utilisateurs et gigantesque logiciel espion collectant des milliards d’informations sur les internautes du monde entier pour le compte du pouvoir chinois, grâce à la technologie de pixels traceurs. Comme le dit le titre du chapitre, la Chine nous montre « l’avenir de la guerre cognitive ».

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