Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, a récemment déclaré à plusieurs médias que les vaccins reconnus dans le pass sanitaire, « ce sont quatre vaccins qui sont autorisés en Europe : le vaccin Pfizer, le vaccin Moderna, le vaccin Johnson & Johnson et le vaccin AstraZeneca. Les autres, russes, chinois, etc., ne sont pas reconnus par l’autorité européenne. Donc, on ne les reconnaît pas comme preuve de vaccination ». Cette déclaration, qui relève du bon sens, puisque le vaccin russe n’a toujours pas été validé par l’Agence européenne du médicament, a provoqué une réaction outragée du ministère des Affaires étrangères russe.
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a lancé une diatribe contre Beaune et le gouvernement français : « Nous condamnons la France pour de tels propos discriminatoires de la part de son haut représentant, qui ravivent l’esprit de ségrégation néonazi en Europe. Le secrétaire d’État français aux Affaires étrangères n’est pas un virologue pour faire la leçon aux États souverains sur ce sujet, en liant la médecine à la nationalité. Cela fait partie des fonctions du Dr Goebbels. »
La presse nationaliste russe va encore plus loin. Le journaliste Maxime Sokolov traite Beaune de « goujat américanisé ». Il rappelle le scandale avec Alexandre Benalla et ironise : « Macron lui-même a gardé le silence pendant longtemps, pour finalement déclarer que Benalla l’avait trahi. On a alors dit ouvertement que l’athlétique Benalla n’était pas seulement un gardien, mais aussi l’amant de Macron — ce qui expliquait le pouvoir qu’il avait acquis. La turbulence de Beaune fait penser aux exploits du mignon précédent. Pour ne rien arranger, en 2020, Beaune a ouvertement reconnu ses penchants non naturels. »
Décidément, la marche triomphale ratée du Sputnik V à travers la planète provoque des accès de rage chez les propagandistes du Kremlin !
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