Présidentielle française 2022

Desk Russie consacre désormais une rubrique au suivi des déclarations faites sur la Russie par des candidats officiellement déclarés à l’élection présidentielle française. En essayant de recenser régulièrement des citations, des prises de position et des analyses avancées par les candidats, nous voulons offrir à nos lecteurs des repères et des éléments de comparaison, ainsi que du contexte. Nous ne cherchons pas l’exhaustivité dans notre recension, mais la clarté et la précision, sans perdre de vue l’essentiel.

Valérie Pécresse

Comme d’autres candidats, Valérie Pécresse a durci le ton à l’égard de Moscou face à l’ampleur des événements, le 24 février. « Je condamne avec la plus grande fermeté la guerre entamée par la Russie en Ukraine », a-t-elle tweeté. « Totale solidarité avec le peuple ukrainien. La réponse de la France et de l’Europe doit être vigoureuse, coordonnée et sévère. »

L’avant-veille, elle avait déclaré : « Quand je vois Éric Zemmour et Marine Le Pen s’aligner sur les positions de la Russie, je me dis que c’est la France à genoux. » La candidate des Républicains, parti qui comporte un fort courant pro-Poutine, avait aussitôt précisé qu’elle était partisane d’un « dialogue » avec la Russie, « mais pas un dialogue de soumission ».

Le 19 février, à la radio, elle réagissait à la montée des tensions en appelant à une « fermeté d’acier » vis-à-vis de Moscou, et à des « sanctions drastiques ». Lors de son meeting du 13 février au Zénith de Paris, Valérie Pécresse avait déclaré : « Aux Russes il faut parler avec fermeté. En cas d’attaque [contre l’Ukraine] ils s’exposeraient à des représailles économiques drastiques », ajoutant : « Aux Ukrainiens il faut parler avec honnêteté et leur dire qu’une adhésion à l’OTAN n’est pas à l’ordre du jour. »

Valérie Pécresse a multiplié en février les déclarations concernant la Russie, cherchant à se positionner sur la crise en cours. Pour ce faire, elle n’a pas hésité à miser sur une touche personnelle en affichant sa connaissance de la langue russe. Le 6 février, lors d’une émission de télévision, la candidate s’adressait, en russe, au « fier peuple russe ». Elle avançait sa propre lecture de « la psychologie russe », décrivant un pays qui se sentirait vulnérable à des ingérences diverses en raison d’un « retour à ses frontières du XVIIe siècle » lié à la perte de Républiques qui constituaient jadis son « glacis protecteur ».

Dans un podcast diffusé le 24 janvier, elle évoquait ses vacances d’adolescence en Crimée, son goût pour la littérature russe, ainsi que sa rencontre avec Poutine qui, raconte-t-elle, semblait se méfier d’elle. Elle affirmait son intention, si elle est élue présidente, de nouer « un dialogue extrêmement lucide et sans compromission » avec Moscou.

Dans une tribune publiée dans Le Monde le 26 janvier, elle prônait une main tendue à la Russie, « sans naïveté ou isolement ». La présence de l’OTAN pour assurer « l’équilibre et la sécurité du continent » demeure nécessaire, affirmait-elle. L’intégrité territoriale de l’Ukraine et le « gel de la situation » étaient pour elle des conditions primordiales à toute entente future avec la Russie.

Valérie Pécresse a défendu l’idée d’une « conférence » sur la sécurité européenne allant « de l’Atlantique à l’Oural », sans expliciter en quoi cette approche pourrait se différencier des idées avancées un temps par Emmanuel Macron. « Le continent européen peut être le cadre de nouveaux développements de coopérations politiques, économiques et humaines, dans lequel la Russie prendra toute sa place », a-t-elle estimé.

Marine Le Pen

Marine Le Pen affiche de longue date, notamment depuis sa première candidature à la présidentielle française en 2012, une relation de forte connivence avec la Russie de Vladimir Poutine sur les plans politique, économique et stratégique.

Le 24 février, sous l’effet du déclenchement de l’offensive russe en Ukraine, elle opérait toutefois un certain virage, condamnant « sans ambiguïté » une « opération militaire contre l’Ukraine par la Russie qui rompt l’équilibre de la paix en Europe ».

Sa conviction que « l’Ukraine appartient à la sphère d’influence russe » est cependant connue de longue date. L’annexion de la Crimée en 2014 n’était « pas illégale », et devrait selon elle être reconnue au niveau international. L’Ukraine doit être « un État tampon, neutre au plan international », comme elle l’affirmait le 20 février.

Après la décision de Poutine de reconnaître les territoires séparatistes du Donbass, elle avait pris quelque distance, le 21 février. Son communiqué décrivait « un acte éminemment regrettable qui ne participe pas à la nécessaire désescalade des tensions ».

Fin janvier, Marine Le Pen lavait encore la Russie de tout soupçon d’agressivité. Elle refusait, lors d’une réunion de responsables de partis souverainistes et d’extrême droite en Europe, de signer le passage d’une déclaration constatant que « les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre ».

La candidate et son parti appellent depuis longtemps à la levée des sanctions adoptées en 2014 contre la Russie. Une coopération étroite est prônée avec le pouvoir de Poutine, notamment au nom de la lutte antiterroriste, et en invoquant « la longue histoire qui lie nos deux pays ». Marine Le Pen plaide pour une sortie du commandement militaire intégré de l’OTAN.

Elle passe sous silence la répression politique en Russie. Interrogée en 2012 sur la nature du régime de Vladimir Poutine, elle évoquait une démocratie reposant sur un principe de « national-pragmatisme ».

En plus du soutien financier qui lui avait été accordé par une banque russe pour sa campagne de 2017, Marine Le Pen peut compter sur des liens entretenus de longue date avec les cercles du pouvoir russe. Elle a été invitée à de nombreuses reprises en Russie, ainsi que l’ont été des cadres de son parti. En mai 2017, elle était filmée au Kremlin prenant le thé en compagnie de Poutine, peu avant le second tour de l’élection présidentielle française.

Marine Le Pen a récemment obtenu un prêt de 10,6 millions d’euros d’une banque hongroise pour sa campagne électorale. Son parti a refusé de préciser si le Premier ministre Viktor Orbán, en bons termes avec Poutine, avait joué un rôle de facilitateur.

Éric Zemmour

Éric Zemmour est le candidat le plus résolument pro-Kremlin de la campagne électorale, et le plus proche idéologiquement des thèses identitaires du pouvoir russe. Il exprime en outre sa fascination pour Vladimir Poutine.

À la mi-journée du 24 février, alors que l’offensive russe en Ukraine battait son plein, il déclarait dans un tweet : « La nuit dernière, la Russie a frappé l’Ukraine. Je condamne sans réserve cet usage de la force. » Plus tard, il appelait dans une déclaration filmée à une « conférence de la paix » passant par « un voyage du président français à Moscou puis à Kiev ».

La montée des périls lui avait fait constater, le 21 février, dans un communiqué, que la Russie « [violait] la souveraineté de l’Ukraine et l’intangibilité des frontières ». Mais Zemmour accusait dans le même texte « les Occidentaux et l’OTAN » de n’avoir « cessé d’ignorer les préoccupations sécuritaires de la Russie », et il se prononçait d’emblée contre des sanctions.

Éric Zemmour a régulièrement mis en question l’histoire et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. En 2015, il allait jusqu’à décrire l’Ukraine comme tout simplement « morte ». Aussi commentait-il récemment que, « dans l’histoire, les Russes n’ont pas souvent attaqué ».

Le candidat d’extrême droite voue une « admiration » à Vladimir Poutine, qu’il a décrit comme un patriote russe défendant des intérêts légitimes. Après l’occupation russe de la Crimée en 2014, il applaudissait le chef du Kremlin, saluant ce qu’il considérait comme un accomplissement. Il réaffirmait cette position à la radio, le 7 février dernier.

Selon Éric Zemmour, l’OTAN et les États-Unis sont à la source de tous les problèmes. « L’extension de l’OTAN aux portes de la Russie n’a aucune justification pour la sécurité de l’Europe […]. Les Russes ne sont ni nos alliés ni nos ennemis », déclarait-il le 17 février. La France devrait selon lui « se retirer du commandement militaire intégré de l’OTAN », organisation qu’il décrivait en 2018, dans une chronique de journaliste, comme un « canard sans tête ».

Le 24 janvier dernier, Éric Zemmour déclarait au média de propagande russe Sputniknews : « Si j’étais le président, je dirais : Il n’y a plus de sanctions vis-à-vis de la Russie. » En novembre 2020, sur le plateau de la chaîne CNews, il demandait l’arrêt d’une « politique de sanctions ridicules » et prônait une « collaboration avec les Russes ».

En septembre 2020, Éric Zemmour se prononçait en faveur d’une « alliance russe » pour la France. « Mon premier réflexe est de défendre la Russie », disait-il.

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La campagne électorale française présentée à la télévision russe. // Rossiïa 1, capture d’écran

Jean-Luc Mélenchon

Depuis longtemps, Jean-Luc Mélenchon décrit la Russie comme un pays ami et partenaire. Sa chaîne YouTube propose un choix de vidéos le montrant déambulant dans les rues de la capitale russe. Appelant à une France « non alignée », il a pour habitude de critiquer bien plus volontiers l’Occident que les régimes dictatoriaux à travers le monde.

Le 24 février, l’irruption spectaculaire de la guerre en Europe le fait changer de ton : « La Russie agresse l’Ukraine. Une initiative de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure », disait son communiqué. « La Russie prend la responsabilité d’un recul terrible de l’histoire. […] Pour l’Union européenne le temps de la protection mutuelle est venu. »

Sur son blog, le 21 février, Jean-Luc Mélenchon avait déjà critiqué la reconnaissance des territoires séparatistes du Donbass par Poutine : « Le respect des frontières, quelles qu’elles soient, est une condition de base d’une vie internationale. »

Il considérait bel et bien que « la Russie [portait] la responsabilité » de l’« escalade », mais son texte s’employait parallèlement à critiquer l’Ukraine ainsi que les États-Unis, qui voudraient instaurer une « domination militaire » en Europe.

Deux jours avant le début de l’offensive armée russe massive, il assurait : « La Russie ne fera pas la guerre pour l’Ukraine » mais « attendra qu’elle tombe comme un fruit mûr ».

Le 20 février, Mélenchon tweetait : « La Russie ne doit pas franchir la frontière de l’Ukraine et les États-Unis ne doivent pas annexer l’Ukraine dans l’OTAN. » Moscou, pense-t-il, a eu des raisons de masser des troupes aux frontières de l’Ukraine, car celle-ci est « liée à une puissance qui menace continuellement » la Russie — expression par laquelle il désigne les États-Unis.

Voici un peu plus de trois mois, dans un entretien au Figaro, le candidat de la France insoumise niait la montée des dangers, se vantant d’une expertise en matière de psychologie des peuples. « Je ne crois pas à une attitude agressive de la Russie ni de la Chine », disait-il. « Je connais ces pays, je connais leur stratégie internationale et leur manière de se poser les questions. » Et d’ajouter : « Seul le monde anglo-saxon a une vision des relations internationales fondée sur l’agression. »

« L’OTAN est responsable des tensions avec la Russie », a-t-il affirmé le 10 février lors d’une émission. Les Russes « sont des partenaires fiables alors que les États-Unis ne le sont pas ». Les institutions euro-atlantiques sont à ses yeux frappées d’une prétendue russophobie.

La France n’a, selon lui, « rien à faire » dans l’Alliance atlantique, d’où elle doit sortir entièrement. Le programme électoral de Mélenchon affiche comme « mesure clé » la formation d’« une nouvelle alliance altermondialiste » qui comporterait les BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud).

En 2017, sur sa chaîne YouTube, Jean-Luc Mélenchon dénonçait les sanctions européennes contre Moscou, les qualifiant de « stupides et facteurs de guerre ».

Au sujet de l’emprisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, Mélenchon déclarait récemment que, puisque Navalny était un libéral, il ne pouvait pas être son « allié » — tout en précisant qu’il ne pouvait pas « être d’accord » avec l’envoi de l’opposant dans une colonie pénitentiaire.

Yannick Jadot

Le candidat des Verts tient des propos critiques d’une fermeté constante à l’égard de Poutine et des agissements de la Russie.

Le 24 février, dans une déclaration filmée, il dénonçait à propos de la guerre déclenchée contre l’Ukraine : « Une agression sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale contre un pays européen. »

Il a appelé à manifester place de la République à Paris « en solidarité avec le peuple ukrainien », comme il l’avait fait, le 22 février, devant l’ambassade de Russie pour marquer « le refus de la brutalité de Poutine et l’attachement à la démocratie ».

Il déclarait ce même jour lors d’une émission : « Poutine a empoisonné Navalny, il est intervenu en Biélorussie, dans les élections américaines, dans les élections françaises… Ne nous trompons pas : ce qui se joue en Ukraine nous concerne, ce qui se joue, c’est la démocratie et la paix en Europe. »

Il appelle à des sanctions accrues contre les responsables et les oligarques russes. « L’entrée de l’armée russe sur le territoire de l’Ukraine est une grave violation du droit et une menace pour http://tout.es les Européen.ne.s. Des sanctions doivent être prises contre les responsables, elles peuvent l’être sur leurs avoirs et immobilier en Europe. »

Yannick Jadot définit Vladimir Poutine comme un « dictateur sanglant ». Il qualifie d’« insupportable » la « complaisance de la classe politique française à l’égard de Poutine ».

Le 18 février, il disait à propos du président russe : c’est un « dictateur […] qui gaze les populations syriennes, massacre les Tchétchènes et empoisonne ses opposants », ajoutant qu’il fallait malgré tout « continuer de parler » avec Poutine.

À la télévision, le 23 janvier, le candidat écologiste appelait le président français à organiser un sommet européen à Kyïv, aux côtés des États-Unis. Cette initiative aurait eu pour but d’afficher un soutien à l’Ukraine sans pour autant lui promettre une perspective d’adhésion à l’UE. Yannick Jadot estime que l’Ukraine ne doit intégrer ni l’OTAN ni l’Union européenne.

En décembre 2021, il soulignait l’importance de veiller à la démocratie en Ukraine, et d’« installer le rapport de force » avec Poutine.

Voici un an, face à la répression politique en Russie, il tweetait : « Répression et arrestations massives en Russie alors que partout les citoyen.ne.s manifestent pour la démocratie, malgré les menaces et les violences de Poutine. L’UE doit accentuer les sanctions contre les dirigeants russes et stopper [le gazoduc] Nord Stream 2. »

Christiane Taubira

« Le droit international est violé. L’impuissance ne peut servir de réponse », déclarait Christiane Taubira le 24 février en réaction à l’offensive russe lancée contre l’Ukraine.

« La Russie choisit la force et le fait accompli. Nous faisons face à un péril grave », a tweetait-elle le 21 février. « La solidarité des États européens avec l’Ukraine ne doit pas faillir. Même si la diplomatie doit continuer d’œuvrer. »

La candidate de gauche, ancienne garde des Sceaux, souhaite voir l’Union européenne devenir « une entité géopolitique en tant que telle et géostratégique, capable d’anticiper les conflits ». En janvier, lors d’une émission, elle critiquait un manque d’implication de l’Union européenne et un « manque de travail diplomatique en amont » de la crise autour de l’Ukraine.

En 2018, Christiane Taubira avait activement milité pour la libération du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, emprisonné en Russie. Cette solidarité « n’était pas de l’ingérence » dans les affaires intérieures russes, soulignait-elle. Elle s’était rendue à l’ambassade de Russie pour remettre une pétition dénonçant la persécution de Sentsov.

Fabien Roussel

« Le président russe fait le choix de la guerre. Il décide de violer les règles internationales », a déclaré Fabien Roussel le 24 février. Deux jours auparavant, il estimait que « porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, c’est grave, dangereux, et rien ne justifiait une telle décision ».

Le candidat communiste ajoutait toutefois que le « gouvernement ukrainien, lui aussi, avait mis des coups de canif dans les accords de Minsk ».

Le 6 février, lors d’un meeting à Marseille, Fabien Roussel appelait encore à tendre la main à la Russie pour ne plus être « alignés derrière la politique guerrière » des États-Unis. Il voulait « ouvrir des espaces de dialogue avec la Russie ».

Le 26 janvier, il disait : « La voix de la France est complètement absente […] face à l’escalade guerrière dont la Russie et l’OTAN » se partageaient, à ses yeux, la responsabilité.

Fabien Roussel souhaite que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN. Sur le site internet du PCF, un document détaille longuement cette position, décrite comme une « urgence politique ». Le texte évoque la perspective d’un nouveau « traité de paix, de coopération et de sécurité collective » pouvant inclure la Russie.

Anne Hidalgo

Le 24 février, Anne Hidalgo a condamné « avec la plus grande fermeté l’invasion menée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine ».

La veille, elle dénonçait ses rivaux dans la campagne présidentielle : « Certains oublient de condamner l’agression de Vladimir Poutine et lui trouvent des excuses. Le Pen, Zemmour, Mélenchon renversent les rôles [pour] transformer des agresseurs en agressés. »

La candidate socialiste met l’accent sur le rôle que doit jouer l’Europe. « La décision unilatérale de Vladimir Poutine constitue une violation du droit international et de la souveraineté de l’Ukraine […]. La France et l’Europe doivent être solidaires, unies et fermes face à cette menace contre la paix en Europe », estime-t-elle.

En janvier, dans une interview, Anne Hidalgo soulignait l’importance de « reconnaître l’aspiration d’un peuple ukrainien à vouloir regarder du côté de l’Europe ».

En 2018, elle avait défendu, en sa qualité de maire de Paris, la désignation du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov comme citoyen d’honneur de la capitale.

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