Il est temps, pour une Union européenne géopolitiquement plus affirmée, de repenser géographiquement et d'élargir thématiquement sa politique orientale.
Ceux qui souhaitent la victoire de l’Ukraine ne doivent pas désespérer. L’Europe continue à afficher un ferme soutien à Kyïv et, même si la France flanche, elle ne va pas abandonner son nouvel allié.
La perception de l’Ukraine par les Occidentaux a été influencée par le « savoir impérial » russe. La longue non-reconnaissance de l’européanité de l’Ukraine par l’Europe a renforcé les ambitions russes.
Les craintes européennes à l'égard de l'Ukraine ont des raisons économiques et géopolitiques. À cela s'ajoute une vision du pays et de son histoire dominée par le récit russe.
Dix-sept ans après le discours de Munich de Poutine, un gouffre s’ouvre devant les Européens. En ont-ils conscience ? Sauront-ils se préparer au pire pour qu’il n’advienne pas ?
Alors que les Européens ont vu dans l’échec de la tentative de destituer la présidente géorgienne « une victoire pour l’avenir européen de la Géorgie », il s’agissait en réalité d’une manœuvre du gouvernement géorgien pour dissimuler une affaire autrement grave de collusion du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, avec le FSB.