Notre dessinateur Epo s’intéresse à la reprise de Kherson par l’armée ukrainienne en condamnant la rapine des troupes russes, qui, une fois de plus, ont pillé la ville avant leur retrait.
L’économie russe, y compris son complexe militaro-industriel, montre des signes d’épuisement. Il serait fâcheux que les Occidentaux cèdent aux pressions des pacificateurs, alors que l’autocratie moscovite est elle-même au bout du rouleau.
Les craintes européennes à l'égard de l'Ukraine ont des raisons économiques et géopolitiques. À cela s'ajoute une vision du pays et de son histoire dominée par le récit russe.
La Russie mène un travail de sape auprès des Ukrainiens eux-mêmes, mais aussi en infiltrant les cercles de décision occidentaux, à Washington et dans les capitales européennes. Empêcher le soutien occidental à une victoire finale de l’Ukraine et décourager les Ukrainiens de se battre jusqu’à la victoire, tels sont les objectifs russes qu’analyse et dénonce notre autrice.
La réouverture d’un front sanglant contre Israël par Hamas et le Hezbollah n’est pas une énième péripétie proche-orientale. La Russie, l’Iran et le régime de Damas sont à l’arrière-plan, avec des objectifs variés mais solidaires les uns des autres.