Emmanuel Todd ou la permanence du mythe et de l’erreur

Sa récente interview dans Le Figaro a une énième fois propulsé Emmanuel Todd, démographe et anthropologue, sur le devant de la scène médiatique, malgré ses positions largement contestées, comme celle où il accusait les « européistes » d’être des « fascistes » sans le savoir, le rapprochant des allégations des propagandistes russes. Vincent Laloy dresse le portrait de cet homme qui a la particularité de se tromper dans la plupart de ses analyses et prévisions.

Emmanuel Todd doit sa notoriété, on le sait, à sa prédiction de la fin de l’URSS. Il aurait même été cité dans une cassette de Ben Laden comme « le penseur européen qui a anticipé la chute de l’Union soviétique1 ». Se peut-il que le terroriste se soit intéressé à la question ?

Depuis lors, l’on peut estimer que tout ce qu’a prédit Todd a été démenti par les faits, malgré la complaisance dont il bénéficie dans les médias, presse de droite incluse, comme Le Figaro, qui lui accorde une pleine page le 13 janvier 2023 comme déjà le 22 mai 2014.

Ainsi prévoyait-il, pour la présidentielle de 2007, un second tour opposant Front national – parti socialiste, de même que pour celle de 2012.

En 2009, il annonçait que « les thématiques de l’immigration et de l’islam sont en chute libre », en voulant pour preuve « l’effondrement du Front national »2. Il persiste l’année suivante, considérant que « le tempérament égalitaire des Français fait qu’ils n’en ont rien à foutre des questions de couleur et d’origine ethnique ou religieuse3 », ce qui incite à réagir Dominique Schnapper, pour qui « Todd fait l’événement en avançant des analyses provocatrices mais contraires à la vérité4 », ou Alain Minc, qui en vient à lancer que « Todd devrait penser un peu plus à son formidable père pour trouver les limites de son propre délire5» Il est vrai que prévoir le reflux du Front national dans L’Humanité du 31 mai 2013 témoigne, une fois de plus, de ses capacités de devin…

La nostalgie du communisme…

Cet ancien des Jeunesses communistes, qui en « garde de très bons souvenirs humains », appelle à voter pour le parti stalinien aux législatives de 1997 : « Joyeusement, je voterai communiste et sans état d’âme », déclare-t-il à L’Humanité du 29 avril 1997, regrettant le temps de sa splendeur car « l’effondrement du communisme a fait beaucoup de dégâts », confie-t-il au même journal le 3 avril 2013. Les cent millions de morts produits par cette idéologie, c’est sans doute un point de détail !

Une telle bienveillance lui vaut deux pleines pages dans le quotidien du 31 mars 2013. Plus tôt, il participe au 29e congrès du Parti en décembre 1996, en compagnie de Julia Kristeva — dont les liens avec le KGB bulgare ont été révélés depuis lors — et Roland Castro. Notre grand devin annonce que « la remontée du phénomène de la lutte des classes ne peut que profiter au PC », invitant les participants à redécouvrir la « paupérisation absolue6 ».

Il est l’un des fidèles de la fête du quotidien communiste, qui se déroule chaque année en septembre, où il anime des débats, estimant, sans rire, que « le communisme, c’est l’égalité et l’autorité7 », rendant hommage à « l’ouverture au monde qui caractérise un syndicaliste CGT8 ».

… conduit à la fascination pour Moscou

Cette idéalisation du communisme le conduit à imaginer — ancré dans des illusions à l’opposé de ce qui va se dérouler — que « la Russie n’est pas une menace pour l’Europe de l’Ouest […]. La Russie ne cherchera point, j’en suis convaincu, à déclencher de nouveaux conflits […]. La menace militaire est un mythe », proclame Todd au Courrier de Russie du 30 septembre 2008. Et d’insister : « La Russie a joué un rôle plutôt positif dans l’histoire universelle. […] C’est aux Russes que nous devons notre liberté. » Surtout pas aux forces alliées !

Sur sa lancée, la Russie « est capable de percevoir de façon égalitaire, juste, les rapports internationaux », tandis que l’Amérique est un État « mauvais ou injuste9 ».

Comment ne pas approuver l’annexion russe de la Crimée en 2014 ? Car c’est, selon lui, la faute des Occidentaux : « Au moment où l’Union européenne était en train de mettre le feu à l’Ukraine, encourageant un coup d’État à Kiev mené par des organisations militantes de tradition néonazie, entendre Hollande dire « l’Europe, c’est la paix » était savoureux. La russophobie des élites françaises, insiste Todd, m’impressionne, depuis la chute du mur [de Berlin], le rejet du communisme, depuis le retrait élégant des Russes10. » Il n’hésite pas à déclarer sur Europe 1, le 10 novembre 2014, qu’il souhaite la victoire de la Russie, car sa posture est finalement assez raisonnable. Dans son ouvrage Où en sommes nous ? Une esquisse de l’histoire humaine, l’affaire de la Crimée relève d’« ajustements légitimes ».

Bien entendu, il participe au site les-crises.fr de Berruyer11 qui, pour Le Monde du 20 novembre 2014, « affiche une ligne pro-Kremlin outrancière », où Todd décrit la Russie comme une puissance d’équilibre, pas moins. Il loue son « rôle dans les affaires mondiales, [qui] a toujours été positif », dénonçant — nous le citons — l’attitude insupportable et injuste de l’Ouest, célébrant l’arsenal nucléaire de Russie — seul pays capable de contenir les Américains, car, sans la Russie, le monde aurait connu un sort catastrophique —, accordant l’asile à Snowden : « Quel symbole explicite la Russie, bastion des libertés dont les pays européens se veulent les porte-drapeaux12» « Bastion des libertés » : Navalny et les autres innombrables victimes de Poutine apprécieront !

On conçoit que ce suppôt de Moscou déclare qu’il sera le dernier des pro-Américains13, car il enjoint de « rompre avec ces grands discours sur notre communauté de valeurs avec l’Amérique, […] les Européens ont un intérêt objectif à s’entendre avec la Russie et leurs voisins arabes14 ». L’Amérique est décrite comme un « État voyou15Prêcheurs de haine, Mille et une nuits, 2004, p. 479. ». S’il n’est pas favorable à la sortie de la France de l’OTAN, c’est parce que « si l’on veut échapper à Berlin, il va falloir s’appuyer sur Washington », défend-il en 2017.

Son intervention à France Culture, le 14 avril 2018, vaut qu’on s’y arrête, tant elle nous paraît éloquente de la part de cet inconditionnel de Moscou.

Il condamne la presse occidentale, qui est une presse folle en ce qu’elle présente la Russie comme une hyperpuissance menaçante, vision hallucinatoire.

Qu’elle puisse s’opposer à Washington est une bonne nouvelle, car la Russie est une puissance d’équilibre : « Au fait, la Russie se trouve être la seule force au monde qui puisse faire face aux États-Unis sur le plan militaire. Si on pense en termes d’équilibre des pouvoirs, on peut se dire que c’est mieux ! […] L’existence d’un pôle de stabilité, on devrait prendre cela comme une bonne nouvelle. »

L’Occident est un monde en crise, où règnent instabilité et schizophrénie ; Todd s’insurge contre la russophobie, qui est un problème. Il ne comprend pas cette fixation pathologique. Ce sont des passions incontrôlées, qui renvoient à des troubles psychologiques (ne s’agirait-il pas là d’une description de lui-même ?).

Il se réfère à des textes de Poutine et Lavrov, évoque ses contacts avec l’ambassade russe à Paris, où — bel aveu — il se rend régulièrement à déjeuner, jusqu’à récemment. Il qualifie le niveau des diplomates russes de très supérieur intellectuellement à celui des diplomates français. Il se réfère aussi à son « copain » — c’est le mot employé — Olivier Berruyer.

Todd va jusqu’à espérer la reconnaissance de Moscou pour lui-même : « Je rêverai d’avoir une décoration russe, pour services rendus à la paix. » Et ce n’est pas exprimé avec quelque ironie ou humour, dont, on le plaint, il semble totalement dépourvu. Du reste, l’a-t-on jamais entendu admettre s’être trompé, égaré, faire amende honorable, au point de s’interroger sur les facultés de discernement qui caractérisent cet infatué des certitudes ?

Avec insistance, il recommande la lecture des textes de Poutine et de Lavrov, qui, eux, sont pertinents. La presse occidentale est si médiocre qu’elle l’a obligé à consulter la chaîne russe en France, pour lui permettre de comprendre ce qui se passe en Russie (sur la Syrie). Sylvie Kauffmann, dans Le Monde du 26 avril 2018, s’inquiète de cette stupéfiante déclaration.

Comme il se doit, dans la droite ligne de sa dévotion à Moscou, Todd n’hésite pas à débattre à Dialogue franco-russe, l’officine de propagande officielle où, le 14 octobre 2021, il déplore le discours négatif contre la Russie, dénonçant dans Marianne, qui lui ouvre grand ses colonnes, les sanctions (13 octobre 2022) car « nous avons voulu détruire l’économie russe et faire tomber Poutine » (29 octobre 2022).

Il va jusqu’à faire preuve de complaisance envers la Corée du Nord lorsqu’il rend compte, de façon élogieuse, du livre — complaisant — de Philippe Pons, car si ce bastion communiste de stricte obédience est ce qu’il est, c’est bien entendu la faute des Américains, qui, d’après Todd, ont refusé toutes les ouvertures : « Voir Bush et son équipe inclure à la dernière minute, dans un souci de mensonge équilibré, la Corée du Nord à « l’axe du Mal » donne envie de pleurer16  Qui plus est, « les États-Unis menacent à intervalles réguliers la Corée du Nord d’une frappe nucléaire préventive », ose-t-il affirmer alors que l’on sait fort bien que c’est Pyongyang qui menace le monde libre. Pierre Rigoulot, spécialiste reconnu, lui, de ce pays, a remis à sa place l’incroyable complaisance de Todd pour la pire des dictatures17.

Iran et djihadisme ne posent pas de problèmes…

Là encore, Todd trompe et se trompe de façon éloquente et systématique lorsqu’il ose écrire que, à travers l’Iran, « nous avons […] l’exemple d’un pays musulman où est en train de naître la démocratie. […] Allons-nous accepter de tendre la main à la première des très grandes démocraties du monde musulman ? », condamnant les déclarations, qualifiées de « bellicistes », du président Sarkozy — il le hait — qui « s’en prend aux faibles comme la Russie, l’Iran et le Tchad18 ». Iran Revist du 19 octobre 2006 avait déjà dépeint Todd comme « le nouveau spécialiste délirant de l’Iran ».

Il est vrai que dans son Après l’empire, Todd dénonce les femmes américaines « castratrices » et considère qu’améliorer le sort des femmes en Afghanistan constitue une « exigence occidentale ridicule ». Pas moins.

Sur la même lancée notre grand penseur ne cesse de livrer une analyse quelque peu rapide des société musulmanes, annonçant au journal algérien El-Watan qu’il « n’y a aucune raison d’avoir peur de l’islam » puisque les pays musulmans sont entrés dans la modernité19.

Pour lui, persistant dans l’ignorance des réalités, « la question de l’islam […] n’intéresse pas les gens. Il n’y a pas de bases musulmanes en Europe alors qu’il y a des bases américaines dans une large partie du monde arabe.20»

Après le carnage à Charlie Hebdo, il se pose encore et toujours dans une situation de compréhension des agresseurs car, « dans le contexte actuel, blasphémer revient à humilier les faibles de la société », allant jusqu’à établir un incroyable parallèle entre les actes commis par les musulmans contre les Juifs, « les jeunes Maghrébins s’en prennent aux Juifs et réciproquement21 ».

Et voilà qu’il continue à s’obstiner quand, au lendemain des manifestations regroupant des millions de manifestants en soutien à Charlie Hebdo, il publie un ouvrage dans lequel il qualifie ceux-ci de catholiques zombies, voire intégristes, à tel point que cela lui vaut une réplique cinglante du Premier ministre, Manuel Valls, dans une tribune du Monde du 8 mai 2015, que Todd qualifiera de « pétainiste crétin22 ». Et Charlie Hebdo du 4 janvier 2017 de dénoncer à son tour « Todd [qui] n’éprouve donc aucune gêne à dialoguer avec Badiou, qui a applaudi aux massacres en Chine et dans le Cambodge des Khmers rouges ».

Mais Todd persiste et signe : « Avant l’attentat, je critiquais les dessins satiriques de Charlie Hebdo. Je ne peux donc pas être d’accord avec la sanctification de cet hebdomadaire qui a publié des caricatures obscènes du prophète Mahomet23»

La réciproque admiration Le Pen-Todd

Chez Todd, admirateur de Jacques Sapir, décrit comme « excellent économiste » et qu’il recommande à Hollande24, Marine Le Pen célèbre « quelqu’un comme Chevènement [qui] a une analyse assez similaire à la nôtre sur un certain nombre de points. Tout comme Emmanuel Todd25 ». Ce dernier lui répond comme en écho que « le Front national est le dernier rempart de l’euro26 », dont il est un détracteur acharné. « Marine Le Pen avance une vérité : il faut sortir de l’euro et pratiquer le protectionnisme27» Celle-ci vante l’« excellent article de Todd et Lordant dans Marianne, ou comment dire exactement la même chose que le FN sans l’admettre », rappelle Le Point du 3 novembre 2022.

Avant la présidentielle de 2017, Todd s’interroge pour savoir s’il votera Mélenchon ou Dupont-Aignan28, pour finir par accorder son suffrage au premier 29. Il poursuit sa route avec les extrêmes, participant à l’université d’été d’un autre candidat américanophobe poutinolâtre, Asselineau, au cours de laquelle il anime un débat30, pas gêné de côtoyer le négationnisme à travers dame Lacroix-Riz, puis, à Toulouse, à une réunion du Monde diplomatique31.

Outre sa détestation d’Alain Finkielkraut, il va décrire Sarkozy en « pétainiste », à cause de l’immigration32 et de « la haine de l’autre33 », allant jusqu’à évoquer une dérive « fasciste34 », qui serait entretenue au sein de la majorité présidentielle35, pour finalement lancer, plus que jamais dans le n’importe quoi, que « le macronisme a inventé une forme d’antisémitisme36 », ce que Pierre-Antoine Delhommais résume en un Todd qui « mêle confusion idéologique et ressentiment37 ».

Cette fréquentation de la droite extrême souverainiste, Todd la célèbre dans le bulletin La Nouvelle Action royaliste (NAR) qui, écrit-il dans son numéro du 27 décembre 2021, « fait partie de ma vie. Je trouve avec un immense plaisir la revue dans ma boîte à lettres. La qualité de ses analyses est exceptionnelle. Lorsque je publie un livre, je sais d’avance que l’un des bonheurs de sa sortie sera la présentation que j’en ferai lors d’un mercredi de la NAR, à l’ambiance si particulière ». Les mercredis de la NAR, c’est Natacha Polony, Régis de Castelnau, Jean-Pierre Chevènement, Anicet Le Pors, Nicolas Dupont-Aignan, Régis Debray, le couple Pinçon-Charlot, Jacques Sapir, Edgar Morin, Pierre Péan…

La conclusion appartient à Armand Laferrère, dont il est essentiel de se pénétrer de l’éloquente et persuasive « Réponse à… Emmanuel Todd », dernières pages édifiantes de son Amérique est-elle une menace pour le monde ?, ouvrage publié chez Lattès en 2008 : « Todd applique aux États-Unis et à Israël un vocabulaire qu’il se refuse d’employer pour toute autre puissance. Américains et Israéliens sont décrits comme ayant une « préférence pour le mal ». Non seulement le mot « mal » n’est jamais appliqué, par exemple, à Saddam Hussein ou Kim Jong-Il, mais quelques pages plus loin l’emploi de ces mots par certains Américains pour décrire les dictatures les plus sanglantes de la planète est décrit comme « une évidente ineptie ». Il est donc inepte, pour Todd, de décrire des tyrans comme mauvais — mais parfaitement respectable d’employer ce mot pour deux démocraties38»

Face à sa prétention et à la constance de ses erreurs d’interprétation, les irremplaçables Raymond Aron et Jean-François Revel, depuis l’invisible, ne se retournent-ils pas dans leurs tombeaux ?

mystery man

Auteur, membre du comité de rédaction de Commentaire, ancien fonctionnaire et élu local.

Notes

  1. Sébastien Fontenelle, Même pas drôle, Libertalia, 2010, p. 94.
  2. Le Figaro, 19 mars 2015.
  3. Le Monde, 9 janvier 2010.
  4. L’Express, 19 décembre 2018.
  5. Le Point, 7 janvier 2019.
  6. Pierre Rigoulot, L’Antiaméricanisme, Robert Laffont, 2004, p. 139.
  7. L’Express, 30 juillet 2020.
  8. Journal du dimanche, 2 avril 2017.
  9. Emmanuel Todd, Après l’empire, Gallimard, 2002, p. 192 et 138.
  10. Le Figaro, 22 mai 2014
  11. Cf. Cécile Vaissié, Les Réseaux du Kremlin en France, Les Petits Matins, 2016, p. 157-159.
  12. les-crises.fr, 1er novembre 2014.
  13. Journal du dimanche, 2 novembre 2008.
  14. Le Figaro, 27 = septembre 2004.
  15. Cité par Pierre-André Taguieff,
  16. L’Obs, 5 mai 2016.
  17. Pierre Rigoulot, « Emmanuel Todd troublé par le souverainisme nord-coréen ».
  18. Le Nouvel Observateur, 22 novembre 2007.
  19. Cité par Bivouac-ID, 7 novembre 2008.
  20. Marianne, 18 avril 2012.
  21. L’Obs, 30 avril 2015.
  22. Le Magazine littéraire, juin 2015.
  23. Marianne, 4 novembre 2016.
  24. Le Figaro magazine, 16 mars 2018, et Marianne, 4 mai 2013.
  25. Le Monde, 14 juillet 2011.
  26. Le Figaro, 22 mai 2014.
  27. Le Journal du dimanche, 2 avril 2017.
  28. Ibid.
  29. Bulletin quotidien, 3 avril 2017.
  30. Libération, 27 octobre 2018.
  31. 14 septembre 2017.
  32. Le Monde, 7 avril 2007.
  33. Le Monde, 27 décembre 2009.
  34. L’Humanité, 5 avril 2007.
  35. Le Point, 31 mars 2011.
  36. Ibid., 16 janvier 2020.
  37. Ibid.
  38. P. 170-171. Cf. aussi la convaincante démonstration de Pierre-André Taguieff, op. cit., p. 539-542.

À NE PAS MANQUER

Colloque « Chine-Russie : affinités et différences »

Le colloque se déroulera à l’amphithéâtre Descartes de la Sorbonne (au 17 rue de la Sorbonne, Paris) le samedi 5 octobre 2024, de 9 heures à 18 h 45.

Abonnez-vous pour recevoir notre prochaine édition

Deux fois par mois, recevez nos décryptages de l'actualité.

Dans la même rubrique

Alexander Makogonov, le propagandiste nouvelle génération

Le porte-parole de l’ambassade russe renvoyé de Paris : le parcours d'un diplomate atypique.

De quelques ambassadeurs à Moscou

Des représentants de la France à Moscou depuis 1945, il y en eut de pires et de meilleurs. Certains parmi eux ont manifesté un tropisme pro-russe parfois très poussé.

Florian Philippot, chevènementiste d’extrême droite

La série de portraits de poutinolâtres continue avec celui qui a été, il y a quelques années, un espoir naissant du Rassemblement national.

Selon Dupont-Aignan : « Un seul chef d’État dans le monde, Poutine »

Notre auteur poursuit sa série de portraits de poutinolâtres, hélas, nombreux en France. Il dresse ici le portrait de Nicolas Dupont-Aignan, homme politique et chef du petit parti Debout la France, trois fois candidat à l'élection présidentielle. 

Sur le même sujet

Nadia Sass : au cœur des réseaux d’influence russes en Europe

Cette propagandiste russe travaille actuellement à Minsk et poursuit des activités en Europe, en collaborant notamment avec Omerta.

Du Rassemblement national à Éric Ciotti : le parti de Poutine

À la veille de législatives cruciales pour la France, notre auteur dénonce des cas de collusion entre l’extrême gauche et l’extrême droite et parle de quelques « aficionados » de Vladimir Poutine.

Peut-on éviter la débâcle ?

Il s’agit de voter en faveur du maintien de la France au sein de l’UE et de l’OTAN, en faveur de l’aide militaire et économique à l’Ukraine, et contre les ingérences russes dans la vie de notre pays.

Florian Philippot, chevènementiste d’extrême droite

La série de portraits de poutinolâtres continue avec celui qui a été, il y a quelques années, un espoir naissant du Rassemblement national.