Mémorial, l’universalité, la liberté et notre faute

Ce n’est pas une affaire intérieure au régime russe, mais une affaire universelle

La « liquidation » de Mémorial par la prétendue « justice » russe est une atteinte à la conscience universelle. Je crains, à lire certains commentaires de personnalités à l’Ouest ou à contempler leur accablant silence, qu’elles n’aient pas compris la portée mondiale que représente la fin, en Russie tout du moins, des activités de Mémorial et de son organisation spécifique chargée des droits de l’homme et, partant, de la vérité au présent : le Centre de défense des droits de l’homme. Cette fin doit nous éclairer sur la nature et sur la visée idéologique du régime de Poutine.

Certes, cette liquidation était attendue et fait suite aux nombreuses persécutions contre l’organisation cofondée par Andreï Sakharov et contre ses membres. Elle intervient dans un contexte de constante accentuation de la répression par le régime de Poutine. Sans être nouvelle, la mise au pas — quand ce n’est pas l’arrestation, voire l’élimination — de ceux qui contestent le régime devient quasi générale. Dénoncer ses crimes ou l’enrichissement de ses membres s’est souvent risquer sa vie, toujours sa liberté.

Chaque jour, de manière accrue et plus visible, s’approfondit une opération de la réhabilitation de Staline et de négation de ses crimes de masse.

Chaque jour, l’histoire est réécrite afin de nier les crimes passés, mais peut-être plus encore d’empêcher toute investigation sur les crimes actuels du régime.

Cette destruction méthodique de la vérité va de pair aussi avec l’intensification des menaces à l’égard de l’Occident et des démocraties libérales et le renforcement de l’emprise idéologique du régime, vouée à la destruction de tout ce qui fonde une civilisation libre.

Le régime russe entend plonger et enfermer non seulement la société russe, mais aussi l’Occident, dans un univers qui échappe à toute forme de « normalité ». Ne pensons pas que nous puissions séparer l’interne et l’externe : Poutine veut nous faire partager le cauchemar qu’il impose à son peuple.

Tuer l’universalité

La liquidation de Mémorial n’est pas juste un événement de plus dans la répression commise par ce régime et son absolue indignité. Elle a, si j’ose dire d’un phénomène de destruction, une portée fondatrice, et ce pas seulement pour la Russie, mais pour le monde entier. Cette portée fondatrice est très exactement une dé-fondation.

La suppression de Mémorial correspond dans l’ordre de l’histoire à ce que les crimes de guerre de Poutine sont dans celui du droit : une atteinte au concept même d’universalité, ici dans le domaine de la vérité, là dans le domaine de la justice. Le lien est d’ailleurs étroit entre les deux : il n’y a pas de vérité sans justice, ni de justice sans vérité.

Supprimer Mémorial serait l’équivalent de la liquidation, en Occident, du musée et mémorial d’Auschwitz-Birkenau en Pologne — qui a d’ailleurs conclu un accord avec Mémorial avant sa liquidation —, du musée de l’Holocauste à Washington ou du Mémorial de la Shoah à Paris, du Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe et du Musée juif de Berlin et, sans doute plus encore, comme le rappelait l’historienne Cécile Vaissié dans un saisissant article sur Mémorial, des archives d’Arolsen (Centre international sur les persécutions nazies) et de celles de Ludwigsbourg (Office central des administrations judiciaires de l’État pour l’investigation sur les crimes nazis). Celles-ci contiennent respectivement des archives sur les déportés et sur les personnes présumées coupables de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Tel est bien l’objet d’un mémorial, et de Mémorial : tenir à jour le répertoire des victimes et des bourreaux et mettre au jour les nouvelles connaissances, car la vérité comme la justice — cela vaut aussi au présent — suppose de connaître les uns et les autres.

C’est comme si, aux États-Unis, en Europe, au Canada et partout dans le monde, arrivaient des régimes qui punissaient de sévères peines de prison tous ceux qui exposeraient les crimes massifs commis par leur État en de sombres temps ou par des États tiers, ou leur intimaient l’ordre de ne rien dire et de taire le nom de leurs ancêtres disparus dans les abîmes des crimes de masse. C’est comme si l’on ne pouvait plus parler des crimes du nazisme, du fascisme italien, du régime de Vichy en France, du rexisme belge et de la Légion wallonne, du régime de Quisling en Norvège, du franquisme espagnol, des esclavagistes et du Ku Klux Klan américains, de l’apartheid sud-africain, de Milošević, Mladić et Karadžić en ex-Yougoslavie, de la dictature de Pinochet au Chili ou des généraux argentins, des colonels grecs ou des Hutus rwandais, ou encore des Khmers rouges cambodgiens et du génocide turc contre les Arméniens.

C’est comme si un drap noir recouvrait à jamais l’histoire.

La continuité de l’histoire pour Poutine, ce n’est pas seulement l’oubli des crimes, mais plus fondamentalement la continuation du crime entre hier et aujourd’hui. À la continuité de l’histoire sous le signe de la vérité, Poutine oppose la continuité de l’histoire sous les auspices du crime. Il tente d’effacer les pages noires de l’histoire d’hier pour écrire celles d’aujourd’hui.

Il n’est point fortuit que la République populaire de Chine entende continuer ce silence sur les crimes contre l’humanité de Mao Zedong et ceux, par la suite, de la place Tien’anmen, ainsi qu’au Tibet et au Xinjiang. On sait aussi que des tentatives révisionnistes et négationnistes sont à l’œuvre dans d’autres pays, y compris européens, de la part de certains groupes liés à l’extrême droite.

La signification de l’entreprise de Poutine est suffisamment connue et a fait, ces dernières semaines, l’objet de nombreux papiers. Je n’y reviendrai pas en détail ici. Mais il n’est pas certain qu’on en ait compris toute la portée. Ce seul fait en dit long sur l’impéritie de notre stratégie envers le régime criminel russe. Nous sommes indubitablement conscients du traitement que le régime russe entend réserver au passé, mais nous prétendons trop souvent que cela ne concerne que le passé. Nous disjoignons le passé du présent, comme cela nous arrive trop souvent d’ailleurs pour notre propre histoire.

La destruction d’un patrimoine universel

L’histoire du stalinisme, comme celle du nazisme, du maoïsme et de l’ensemble des crimes contre l’humanité commis à travers le monde, n’appartient pas seulement au pays où elle a eu lieu. Elle fait partie de notre patrimoine commun. Le crime contre l’humanité, le crime de guerre et le crime de génocide concernent l’humanité tout entière et ne sont pas seulement la chose des victimes et des bourreaux. Auschwitz, le Goulag et le Laogai sont les terres sanglantes de l’humanité, pas seulement de l’Allemagne, de la Russie et de la Chine. S’ils ne deviennent que le patrimoine limité de quelques-uns, il sera voué à la destruction et à l’oubli.

« Zakhor, “souviens-toi !” » n’est pas seulement un cri et une injonction que, comme juif, je puis prononcer ; c’est notre phrase commune qui établit l’universalité comme communauté.

Mais c’est précisément l’idée même de cette communauté, mue par la conscience des crimes et de la nécessaire punition qu’ils appellent sans limitation de durée, que Poutine entend détruire. Il y a comme une continuité dans l’abomination entre les fosses communes du Goulag et les salles de torture de la Loubianka et les charniers de Syrie et la prison de Saidnaya.

Le stalinisme n’est pas plus effaçable de l’histoire commune des Russes qu’il ne peut l’être de l’histoire de l’humanité.

Il y a certes à cela une raison factuelle : les crimes contre l’humanité de Staline ne concernèrent pas que ce qui correspond aujourd’hui au territoire de la Russie, mais aussi les pays Baltes, la Pologne, l’Ukraine — entre le Holodomor et la déportation des Tatars de Crimée —, l’ancienne Tchécoslovaquie, etc. Ce sont des crimes sans frontières. Mais en tant que crimes contre l’humanité, précisément, ils ne peuvent avoir de frontières. Le travail qu’a effectué Mémorial et qui est encore loin d’être achevé est le nôtre, comme l’est celui du musée-mémorial d’Auschwitz et des autres institutions qui sont les gardiennes autant du passé que du présent.

Pas plus hier qu’aujourd’hui les crimes du régime russe ne sont une histoire « locale », là aussi pour des raisons de fait et, si j’ose dire, de géographie, mais pour des raisons de principe. Peut-être est-ce aussi cela que les dirigeants occidentaux n’ont pas compris — et ils avaient mis longtemps d’ailleurs à comprendre ce que signifiaient les crimes du nazisme.

Mais la Russie de Poutine n’a pas encore son Nuremberg.

Notre faute historique

La faute de l’Occident réside dans cette déconnexion entre la constatation, qui est loin d’être nouvelle même si elle n’a fait logiquement que s’accentuer, entre les crimes intérieurs de Poutine et ses agressions extérieures. Mais il y a plus : on n’a pas compris ce que ses crimes de guerre, sinon contre l’humanité, à l’extérieur disaient de son régime. Enfin, on n’a pas opéré le lien entre ces derniers et l’entreprise de destruction de la vérité historique sur le plan intérieur, dont la négation des crimes du stalinisme constitue la partie la plus lourde de sens.

Somme toute, dès la fin des années 2000, cette entreprise de falsification était entreprise. Je me souviens aussi que, lors de mes voyages réguliers en Russie entre 2006 et 2008, les dissidents proches de Mémorial ou, tout simplement, qui essayaient de creuser, de leur propre côté, l’histoire des persécutions et des disparitions dont avaient été victimes des membres de leur famille, me racontaient déjà les mises en garde sans ambiguïté qu’ils recevaient.

J’ai souvent signalé la dissonance cognitive propre à certains prétendus spécialistes des questions internationales : ils ne voient pas le continuum idéologique non seulement entre les affaires intérieures et extérieures, mais aussi entre les récits de propagande destinés à un public interne et ceux qui visent les esprits faibles ou corrompus — et parfois les deux — à l’étranger.

Une grande partie des dirigeants de l’Occident n’ont pas voulu voir, de la même manière qu’au début, pour prendre à nouveau cet exemple, ils n’ont pas trop voulu prendre en considération les premières informations qu’ils recevaient, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, sur l’existence des camps d’extermination nazis et ce qui s’y déroulait.

Et là aussi, il existe deux raisons. La première a été superbement exposée par l’ancien président estonien Toomas Hendrik Ilves dans son hommage à Alexeï Navalny : « Pour vraiment honorer Navalny, nous devons au contraire nous opposer fermement au processus de pourrissement de notre propre Occident libéral et démocratique. Cette puanteur émane de nos propres politiciens et partis politiques corrompus, de nos gouvernements naïfs et cupides, et même des universités les plus prestigieuses aux traditions séculaires. Elle émane des entreprises qui privilégient le profit plutôt que la justice, la vérité et la liberté. Elle émane de nos banquiers, nos avocats et nos comptables qui sont toujours prêts à blanchir l’argent et les réputations sales. C’est cette corruption, notre corruption, qui permet aux boyards du Kremlin et à leurs larbins, ainsi qu’à d’autres régimes odieux dans le monde, de continuer à piller et à tuer impunément. »

Les persécutions contre Mémorial et sa liquidation, de même que la persécution contre les opposants au régime de Poutine — on sait que cela peut signifier leur meurtre —, sont le résultat aussi de cette corruption de l’Ouest. C’est le résultat de la passivité de ces mêmes gouvernements de l’Ouest envers cette corruption et de son refus de la punir et d’en faire un délit de trahison. C’est le résultat de la politique de ces demi-habiles dont parlait Pascal, qui pensent qu’il faut toujours avoir une position modérée, « entre deux », toujours « ouverte » envers le régime russe et d’autres régimes criminels. C’est le résultat de l’absence de sélection stricte de ceux qui parlent à l’oreille de nos princes et qui peuvent avoir d’autres intérêts. C’est le résultat, lorsqu’il ne s’agit pas de corruption, de notre absence d’intelligence.

Et demain, malgré Mémorial, certains vont continuer à se précipiter vers les organes du Kremlin, négocier, discuter, sourire, serrer des mains, donner des accolades, continuer à parler de culture, de santé et d’environnement, comme si de rien n’était. Et Mémorial restera fermé et ses militants, persécutés ou contraints à l’exil.

Et nous aurons oublié, de la même manière que nous aurons oublié le crime.

Car il est bien une seconde raison au cœur de notre faute : nous ne comprenons pas. Nous ne comprenons pas ce que signifie la négation des crimes contre l’humanité parce que ce n’est pas dans notre pays que cela se passe. Nous nous rassurons car nous avons, au moins dans certains pays européens, des lois qui pénalisent le négationnisme de l’Holocauste. Au demeurant, à ma connaissance, nous n’en avons pas ou guère concernant le stalinisme et d’autres crimes contre l’humanité. Nous en avons encore moins contre le pire crime du XXIe siècle : ceux commis par Assad, mais aussi Poutine précisément et l’Iran, en Syrie. Donc, nous nous sentons en quelque sorte protégés et nous ne percevons pas que la négation par le régime russe des crimes du stalinisme a une portée concrète, non pas pour le passé, mais pour le présent — notre présent.

En somme, le révisionnisme russe devient ou reste une histoire intérieure. Et, pour beaucoup de nos dirigeants, les histoires intérieures russes restent intérieures par définition, alors qu’elles sont tout sauf précisément intérieures, pas plus que l’Holocauste et, avant, les lois raciales ou la Nuit de cristal n’étaient des affaires intérieures dans l’Allemagne nazie.

Je parlais tout à l’heure d’universalité de la conscience historique. Ce qui est en cause ici est aussi l’universalité de la liberté, premier objet de notre renoncement.

Nous n’avons pas compris précisément que la liberté ne pouvait exister sans la vérité, et d’abord la vérité historique. Nous pensons que nous pouvons être libres en vaquant à nos occupations quotidiennes, en nous préoccupant peu de l’histoire. Nous pensons que nous pouvons oublier ou ne pas connaître Sakharov ou la Rose blanche ; nous pensons que ce n’est pas grave que le stalinisme ou la Shoah soient oubliés — et les enquêtes dans de nombreux pays occidentaux montrent que c’est en partie le cas — ; nous pensons que la prétendue gloire des vainqueurs compte plus que le plaidoyer de Caton pour les vaincus ; nous pensons que la commémoration suffit à nous faire vivre en nous détournant des crimes du présent.

Enfin, dans leur médiocrité insignifiante, c’est peut-être ce que certains dirigeants européens ont anticipé en ne levant pas le petit doigt ou en se contentant d’exprimer leur « profonde préoccupation ». En définitive, la destruction du passé par Poutine n’est que l’annonce de ce qui va advenir dans nos sociétés.

Poutine, Xi Jinping et les autres ont déjà gagné car ils ont perçu que notre société n’a plus l’amour de la vérité comme rempart.

Les conditions de la liberté

« Pour leur liberté et pour la nôtre », tel est le slogan que ceux qui dénoncent la destruction des droits fondamentaux dans les dictatures utilisent couramment — et c’est avec raison. On y trouve comme un écho des paroles à jamais inspirantes du pasteur Martin Niemöller. De fait, quand ils sont venus après Mémorial, nous n’avons rien dit — ou si peu. Et demain ? Nous ne connaissons que trop la suite.

Nous, en Occident, avons comme délégué le combat pour la liberté aux dissidents et aux manifestants russes, bélarusses, hongkongais, syriens, soudanais, afghans, etc. De la même manière, nous avons comme délégué le combat concret et physique pour la liberté de l’Europe aux combattants ukrainiens. Nous sommes dans cet univers de délégation et beaucoup, à l’Ouest, ignorent même cette délégation.

Nous pensons que notre liberté restera indemne et nous estimons que l’abolition de la liberté des autres ne menace pas la nôtre. Ou bien, pire encore, nous sommes devenus incapables de percevoir la logique qui anime ceux qui la détruisent.

En matière de conscience historique, de droit et de liberté, c’est cette même universalité que nous refusons de percevoir. Sans doute est-ce que nous ne tenons pas tant que cela à la liberté. Nous n’en percevons la signification que de manière lointaine — comme pour ces guerres éloignées qui ont cessé d’être les nôtres. Je ne sais où se situent la poule et l’œuf, mais il semble bien qu’il existe une corrélation directe entre l’éloignement de la conscience présente de l’histoire et celui de la liberté. Que peut-il demeurer de la liberté à l’heure où l’on minimise la portée du crime ? Où on l’accepte pourvu qu’il soit commis en apparence loin de nous ou, pire encore, qu’il ne concerne « que » des musulmans, des Chinois, des Afghans ou des Africains auxquels on dénie implicitement l’appartenance à la même humanité ? Où le crime n’est plus l’objet de notre conscience, mais comme confiné à sa lisière comme à celle de l’histoire ? Où l’on prétend traiter de la « géopolitique » et des « relations entre États » sans que le crime et l’histoire soient susceptibles de nourrir notre action ?

La « liquidation » — puisque tel fut le mot employé — de Mémorial nous renvoie à ces questions urgentes. Elle nous y oblige parce que c’est un symbole — celui du lien entre la mémoire du crime, la conscience historique et la liberté —, mais aussi parce que ce fut l’œuvre d’hommes et de femmes d’un indicible courage et d’une absolue prescience, qui savent que l’histoire doit être défendue au présent pour éviter que d’autres hommes, d’autres femmes et des enfants ne retombent dans le tourbillon d’un pouvoir fou qui, selon les mots de Hannah Arendt, déclarent leur existence superflue.

Cet article constitue la version française légèrement adaptée d’un papier précédemment paru en anglais.

Analyste des questions internationales et de sécurité, ancien chef de service au Commissariat général du Plan, enseignant à Sciences-Po Paris, auteur de trois rapports officiels au gouvernement et de 22 ouvrages, notamment Quand la France disparaît du monde (Grasset, 2008), Le Monde à l'horizon 2030. La règle et le désordre (Perrin, 2011) et, avec R. Jahanbegloo, Resisting Despair in Confrontational Times (Har-Anand, 2019).

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