Selon le romancier, il faut amener la société russe à s’interroger sur l’origine et la généalogie du mal, établir la responsabilité des criminels et de ceux qui les ont laissé faire, au lieu « d’inverser la pyramide éthique ».
C’est avec une émotion particulière que Desk Russie a sélectionné quelques-unes des dernières publications d’Alexeï Navalny, selon un principe simple : donner à entendre sa voix la plus personnelle.
Nouveau volet de la « bibliothèque antifasciste » : le livre de David Rousset, L’Univers concentrationnaire, paru en 1946. La négation du Goulag par les communistes français est tout à fait comparable aux mensonges des propagandistes de Poutine.
Poutine ne fait que reprendre la destruction de l’identité ukrainienne commencée par Staline. L’intelligentsia russe, même quand elle est opposée à la guerre en Ukraine, en rejette la responsabilité sur le régime. En réalité, sa responsabilité morale est lourde.
Fondatrice de l’ONG Russie derrière les barreaux, la journaliste Olga Romanova présente une image saisissante de la situation dans les colonies pénitentiaires russes, des mœurs qui y règnent et du sort des détenus partis au front.
De nombreux essais sur le régime de Vladimir Poutine, sur le goulag, sur le travail de mémoire et ses enjeux dans la Russie contemporaine, ont été publiés ces dernières années, mais aucune monographie en français n’avait été consacrée à Memorial. Le livre d’Étienne Bouche comble ce manque à point nommé.
La vie d’un prisonnier du Goulag ne tenait qu’à un fil. Mais, parfois, des miracles se produisaient dans l’enfer soviétique. Le slavisant Yves Hamant raconte l’histoire d’un journaliste condamné sous Staline, qui, grâce à un concours de circonstances extraordinaires, put écrire, au camp, un roman d’aventures.
L’essai de l’artiste et essayiste vénitienne Katia Margolis explore un sentiment bien spécifique au sein de la communauté russe d’émigrés récents et d’adversaires de...