La sculptrice Esther Shalev-Gerz : « J’ai un problème avec les monuments »

Avec cet entretien, Olga Medvedkova inaugure une série de rencontres avec des personnalités françaises du monde de la culture liés d’une manière ou d’une autre à la Russie ou à l’ancienne URSS. Ce que ces personnes lui confient nous permet de mieux comprendre cette aire culturelle située « à l’est de Brest-Litovsk ». Ici, Medvedkova interviewe une sculptrice de renommée internationale, Esther Shalev-Gerz, d’origine juive lituanienne, qui lui parle de sa vie, de la Lituanie et d’Israël, du vide et de l’espoir.

Artiste de notoriété internationale, Esther Shalev-Gerz vit et travaille à Paris depuis 40 ans. Elle est co-autrice de l’un des plus célèbres — et des plus originaux — monuments de la deuxième moitié du XXe siècle : le Monument contre le fascisme (Mahnmal gegen Faschismus), conçu avec son ex-mari Jochen Gerz et installé à Hambourg en 1986. C’est, ou plutôt ce fut, un pilier de 12 mètres de haut, recouvert de plomb, sur lequel les gens étaient invités à signer contre le fascisme. À chaque fois qu’il était couvert de graffitis à hauteur d’homme, les concepteurs du monument se rendaient sur place afin d’enfoncer le pilier un peu plus dans le sol. « Car à la longue, nul ne s’élèvera à notre place contre l’injustice », disait la dernière phrase de l’invitation à signer, au pied du monument.

Aujourd’hui, ce monument est entièrement enterré. Il ne reste que l’endroit, le souvenir, les photos qui sont dans tous les manuels d’art contemporain. C’est aujourd’hui le monument du monument : le vide… mais qui est loin d’être vide, qui n’est pas en tout cas un vide neutre, c’est un vide qui est plein, actif, engagé : un vide qui agit et qui parle sans hésiter.

Une grande partie de l’œuvre d’Esther Shalev-Gerz parle de la mémoire, du trauma et de la survie. Voici son installation Entre l’écoute et la parole (2005, Hôtel de Ville, Paris). Les interviews de soixante survivants du camp d’Auschwitz qui vivent à Paris, réalisées à l’occasion du 60e anniversaire de la libération du camp, durent des heures ; les visiteurs peuvent s’installer et les écouter. Sur les murs, une projection : les visages des survivants, un instant avant qu’ils ne se décident à parler. Esther Shalev-Gerz est l’une des rares artistes qui sait faire ce genre de choses de manière directe et respectueuse, digne et courageuse. Comment fait-elle ? D’où cela lui vient-il ? De nombreux textes savants lui sont consacrés. Aujourd’hui, nous parlons avec elle, en toute simplicité, de son enfance, de ses parents, de ses langues, de tout et de rien, dont son travail se nourrit.

Cette phrase magique « je suis née » qui ouvre tant de mauvais livres… Et néanmoins c’est ce qui m’intéresse. C’est tellement important.

Oui, c’est important mais aussi embrouillé, du moins dans mon cas. Je suis née en Lituanie, à Vilnius, sous l’occupation russe. J’y ai vécu sans comprendre grand-chose, puis au fur et à mesure de mes déménagements certaines choses se sont dévoilées. Mais au début, c’était en fonction de ce que ma mère avait choisi de dire ou de taire. Elle-même est née à Alytus (Olita en français), à 116 km de Vilnius, dans une ville où nous ne sommes jamais allés. Je m’y suis rendue plus tard seule pour réaliser un projet artistique. J’ai trouvé sa maison, l’endroit où elle a couru quand elle était petite fille. Je voulais voir ce lieu dont elle ne m’a jamais parlé. Probablement à cause de la façon dont elle a été arrachée à cet endroit et qui l’a marquée pour toujours. Et encore plus à cause de son retour après la guerre…

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Photos de famille d’Esther Shalev-Gerz // LRT

Qu’est-ce que tu entends par là ? Ta mère était enfant pendant la guerre…

Elle se trouvait en colonie d’été à Druskininkai, à côté d’Alytus, quand l’invasion nazie a commencé. Je précise que les Russes avaient occupé la Lituanie en 1939 et avaient déjà déporté des milliers de Lituaniens en Sibérie. L’instituteur de ma mère a pris tous ces enfants, les a mis dans un train pour les envoyer loin de la guerre vers la Russie. Ce fut un très long voyage. Et puis un très long séjour dans les bois, près de quelque village… on ne sait pas où… Quand cette classe est finalement revenue, à la fin de la guerre, à Alytus, ma mère a fait partie de ces enfants juifs que personne n’a réclamés : il n’y avait plus personne pour les accueillir. Elle est allée revoir sa maison, mais d’autres gens qui y habitaient. C’étaient leurs voisins. Ça, elle nous l’a raconté : comment elle leur a demandé où était sa famille. Ils lui ont dit : ils sont tous là-bas, et ils ont fait un geste en direction de la forêt. Si tu veux, on va te montrer. Mais une vieille femme lui a dit : n’y va pas, si tu y vas, tu ne pourras plus jamais revenir… Voilà.

On ne sait pas comment ses parents ont disparu. Quarante pour cent des bâtiments en Lituanie appartenaient aux Juifs ; aujourd’hui, les Lituaniens essayent de trouver à qui les rendre, mais c’est insoluble. Il y a ce vide. On appelle ça « Shoah par balle ». 40 % de la population lituanienne était juive et 95 % ont disparu dans cette région, avant les camps. C’est en fait une histoire russe. Comme les Russes avaient occupé ce pays, les Allemands ont été reçus comme des sauveurs. Alors la population locale a aidé les Allemands à tuer les Juifs puisque cela leur plaisait tant. Mais quand ils ont su que les Russes allaient revenir à la fin de la guerre, ils ont commencé à déterrer les corps des Juifs et à les brûler, pour cacher ce qu’ils avaient fait. Maintenant que nous avons toutes ces nouvelles technologies utilisées par les historiens, qui peuvent voir sous la terre, explorer les fosses communes, nous sommes en train de réécrire cette histoire. Eh bien, je suis née avec ce vide. Ma mère m’a offert, à ma naissance, une chambre vide.

Une chambre vide ? Qu’est-ce que c’est, cette chambre ?

C’est l’endroit où j’ai commencé petit à petit à construire mes œuvres. La seule qualité de cette chambre vide est qu’elle se vide toute seule tout le temps. Ainsi, elle reste au fond toujours vide. Ce vide ne peut être comblé que provisoirement. À cause de cela, j’aime le vide. Je suis très bien dans ce vide.

Cette chambre vide, tu la remplis tout le temps avec tes œuvres.

Oui, mais elle se vide toute seule aussitôt. Elle est prête à être remplie à nouveau et elle n’est jamais satisfaite.

C’est un processus quasi physiologique. Est-elle donc vivante dans cette chambre vide ?

Quelque part… oui…

C’est un peu effrayant, cette chambre vide, est-ce une ogresse ? Il faut la nourrir avec des œuvres, tout le temps ? Et si tu ne lui donnes plus rien ? Est-ce qu’elle va te manger, toi ? Ou, un jour, elle va enfin être contente, satisfaite ?

Oui, peut-être. Je ne sais pas. L’histoire ne disparaît pas, elle est toujours présente.

Cette chambre vide, c’est l’histoire ?

Oui. Et elle ne disparaît pas. Je suis allée récemment donner des conférences en Suède, en Finlande, en Lituanie, en Estonie. Partout les gens me disaient leur peur des Russes. Pourtant c’était il y a si longtemps, ça ne fait pas partie de leur expérience, mais ils retombent tous maintenant dans ce vide. Cette mémoire, finalement, c’est quoi ? C’est une absence, le vide…

… mais que l’on veut sans cesse remplir ? En espérant que ces nouvelles présences seront moins terribles que celles qui les ont précédées ?

Mon père, qui s’appelait Gilinsky, est parti sur le front : il avait 17 ans. Son père n’a pas voulu partir, il avait sa maison, son commerce. « Qu’est-ce qu’on a fait aux Allemands ? », disait-il… Et mon père, il a pris son vélo et ils sont partis, lui et son ami. Il est devenu soldat russe sur le front de l’Est, le plus terrible. Il racontait que c’était le désordre total, qu’il n’y avait personne pour leur donner à manger, pas de médecins, il fallait juste tuer les enfants-soldats allemands. Il racontait cela avec une grande précision, sans juger. Je tiens cela de lui. J’observe, je ne juge pas. Observer produit de l’espace. Je ne suis pas dans le sarcasme, parce que je n’ai pas de temps pour cela. Chaque œuvre, c’est beaucoup de travail. J’ai cela en moi, le travail, rabota.

Tes parents, ces deux survivants, se sont-ils rencontrés à Vilnius après la guerre ?

Oui, mon père a entendu quelqu’un crier « Léa », le nom de ma mère, qui était aussi le nom de sa mère à lui, et il l’a vue. C’était au début de l’année 1948 et je suis née en octobre 1948. C’était immédiat. Il y avait une urgence…

… pour remplir le vide.

C’était après l’horreur. Et la positivité que j’ai en moi et qui peut dévorer toute la tristesse du monde, elle vient de là. Nous sommes les enfants de l’euphorie, de l’après-guerre, les enfants des survivants. Comme mon père était un ancien combattant de l’armée soviétique, nous vivions bien à Vilnius, l’appartement était correct ; en été nous allions à la datcha. Quand mon père a décidé de partir en Israël, ma mère ne le voulait pas.

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Esther Shalev-Gerz // Chaîne YouTube Historiska museet, capture d’écran

Récapitulons. Tu es donc née en 1948. Jusqu’en 1957, année de votre départ en Israël, jusqu’à l’âge de 8 ans, tu vis à Vilnius, tu fréquentes une école russe, tu dois y être « la meilleure », puisque ta mère l’exige, tu parles le russe, le lituanien, le yiddish à la maison…

En fait, de cette période, je ne me souviens de rien. Comme si quelqu’un avait avalé tous mes souvenirs. Quand pour la première fois, en 2005, j’ai été invitée à Vilnius pour enseigner à l’école des beaux-arts, je connaissais mon adresse et nous y sommes allés. Je rentre dans la cour de l’immeuble et je ne peux pas me souvenir lesquelles étaient nos fenêtres. Soudain mon corps s’en est souvenu, mon visage a commencé à sourire, j’étais comme une petite enfant. Une gaieté subite m’a remplie. Et j’ai obéi à mon corps. C’est comme ça que je vis et que je travaille. Quand l’idée d’une œuvre me vient, j’obéis. Ou quand le russe brusquement me revient…

Et alors tu parles sans le moindre accent.

Le russe me donne un sentiment de grande joie. J’adore la sonorité de la langue russe. Mais quand je suis arrivée en Israël, j’ai voulu l’oublier et parler l’hébreu, pour être comme tout le monde autour de moi. C’est le mimétisme des survivants. Or Israël est un pays de survivants et c’est le pays du mimétisme. On est arrivé en 1957, il n’y avait que des survivants autour de nous.

Comment avez-vous d’ailleurs réussi à partir ? En 1957, personne ne pouvait s’échapper de l’URSS dont la Lituanie faisait alors partie.

Mon père a pu prouver ses origines polonaises, nous avons émigré d’abord en Pologne, puis nous sommes allés au Havre ; puis nous avons traversé la France et pris le bateau à Marseille. À cette époque, en Israël, l’Alya, c’était les Marocains, les Égyptiens. C’était magnifique, ce mélange. J’ai grandi au son de la musique Umm Kulthum. Pour ma mère, c’était la fin du monde. Il n’y avait pas de « kultura » et en plus tout le monde était Juif. Or quand on est Juif, on est mort… Elle ne voulait pas défaire les valises, pendant les trois premiers mois, elle a pleuré sans arrêt. Elle ne voulait pas sortir. On logeait dans les environs de Jérusalem, il a fallu vite déménager à Jérusalem.

Et une fois à Jérusalem ?

Elle m’a mis dans une école religieuse, parce qu’elle ne comprenait pas qu’il y avait différentes sortes d’écoles. Et là, non seulement j’ai su que j’étais Juive, mais en plus j’ai rencontré Dieu. C’était fantastique parce que Dieu était transparent et il était partout ; du coup j’avais un ami, je n’étais plus jamais seule. J’ai appris toutes les prières. Mais pour ma mère c’était affreux, et mon père ne voulait pas aller avec moi à la synagogue, il préférait jouer aux échecs. Cela a duré quatre ans. C’était la première passion que j’ai trouvée toute seule : je parlais maintenant l’hébreu (plus vite et mieux que mes parents). Puis j’ai trouvé toute seule une autre école non religieuse, mes parents n’y comprenaient rien, mais ils m’ont soutenue. Ensuite ce fut le service militaire, le mariage, une enfant et l’école des beaux-arts Bezalel. J’ai pris tous les cours qu’on y dispensait ; je travaillais follement, sans dormir, et j’ai très vite pu enseigner moi-même dans cette école. J’ai commencé aussi à exposer et en 1983 j’ai réalisé mon premier monument : Huile sur pierre. C’est une sculpture en pierre taillée de Jérusalem qui se trouve à Tel Haï, en Galilée. Il y a comme deux murs : l’un des deux est transpercé par une silhouette d’homme qui est vide. Et si on regarde de l’autre côté, c’est une ruine.

Tout de suite, tu étais toi. Cela parlait de la transgression, du passage de l’autre côté, de la trace que l’homme laisse, une trace vide… C’était un monument en négatif.

C’est maintenant que je le comprends. À l’époque, il n’y avait pas de mots pour décrire cela. Le minimalisme « interdisait » les mots. Tout était untitled, sans titre. Mais bien sûr c’était d’entrée de jeu la mémoire de l’absence, la construction du vide que j’ai entreprise.

Ce vide est le thème central du Monument contre le fascisme (Mahnmal gegen Faschismus).

Mon deuxième mari, Jochen Gerz, était un Allemand qui vivait en France. Nous nous sommes rencontrés en Israël et il m’a proposé de participer au concours du Monument contre le fascisme lancé par la ville de Hambourg. Je lui ai dit : j’ai du mal avec les monuments. Il y avait tant de monuments en URSS, en Israël. Je voudrais que tous les monuments disparaissent. Ce n’est pas le monument qui va nous protéger contre le fascisme, c’est nous qui devons lutter contre, chaque jour. Chaque fois, il faut être là et être vigilant. Pour nous ce monument, ce fut très compliqué. Il fallait y revenir, contrôler, enfoncer, mais surtout discuter avec la population et expliquer que ce n’était pas un lion en marbre avec la liste des victimes et qu’ils devaient s’engager en signant. C’était comme faire un sacrifice. Nous avons accéléré le temps, nous avons programmé sa disparition.

Parce qu’il fallait faire le vide, ce vide dont tu as absolument besoin. Cette fois-ci le vide est positif, c’est un monde sans fascisme, libéré, nettoyé, sauvé.

Le vide n’est pas la vie, mais ce n’est pas la mort non plus. C’est le lieu où quelque chose de nouveau peut naître. Le lieu d’une constante naissance et renaissance, puis de la disparition. En Israël, on connaissait le vide, c’était le désert, mais aussi c’était l’absence des vieux, nous n’avions pas de grands-parents, et nous étions les enfants des victimes. Les quelques vieux étaient tous des survivants, avec ce vide dans les yeux ; dans la rue, on en avait peur.

Je comprends mieux maintenant l’émotion que fait naître ton œuvre que je préfère peut-être à toutes les autres : Entre l’écoute et la parole. Je la trouve extraordinaire. Cela parle d’avoir vécu le pire et de survivre au pire, c’est-à-dire du meilleur chez l’être humain. Mais ce n’est pas la chose même que tu montres, c’est le moment d’avant sa naissance ou après sa disparition. Devant une œuvre pareille, on se demande : comment peut-on imaginer cela ?

Je reviens à ce que je viens de dire à propos des vieux dans la rue. On les regardait. Ils ne parlaient pas, parce qu’à cette époque ce qu’ils auraient pu dire n’intéressait personne. C’était l’époque d’avant les « montagnes de chaussures ». Personne ne voulait rien savoir. Ils ne disaient rien, mais quelque chose en eux parlait. Quand, en 2005, on m’a contacté pour commémorer le 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz, pour célébrer ses 60 survivants, je me suis tout de suite dit : d’accord, on va les interviewer, mais comment montrer cela ? En rentrant à la maison, j’ai brusquement compris comment faire, parce que ces gens, ces yeux, je les connaissais tellement bien. J’allais leur demander seulement ces trois choses : qu’avez-vous fait avant la guerre, pendant la guerre et après la guerre. Ils pouvaient parler le temps qu’ils voulaient, il ne fallait surtout pas les interrompre. Les 60 interviews ne firent l’objet d’aucun montage. Certaines durent 2 heures, d’autres 9 heures. Puis j’ai créé une vidéo avec les 60 survivants dont j’ai montré les instants de silence juste avant qu’ils ne répondent.

L’image est un peu au ralenti ?

Oui, à 30 %. Il fallait les montrer s’apprêter à parler de la chose inouïe. Se décider à nous parler de cela. Ces gens, ce sont les meilleurs de tous les gens. Les voir se décider à nous parler, c’est comme les voir se décider à vivre.

On vit aujourd’hui le retour des dictatures, de la guerre… La Russie et l’Ukraine, Israël… Les gens périssent, subissent le pire et survivent à nouveau. Imagine : la guerre en Ukraine se termine, les Ukrainiens parviennent à libérer leur pays, et on te demande de leur faire un monument… ?

J’adore les commandes mais je n’aime pas les monuments. Ce n’est pas un monument, c’est autre chose qu’il faudra faire, peut-être qu’il faudrait construire des ponts… J’adorerais en tout cas y réfléchir…

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Olga Medvedkova est historienne de l’art et écrivain bilingue, français et russe. Elle est directrice de recherche au CNRS. Elle est spécialiste en histoire de l'architecture, ainsi que de l'art russe. Elle est auteure de plusieurs livres en histoire de l’art et de textes de fiction, comme Réveillon chez les Boulgakov, Paris, TriArtis, 2021

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