Emmanuel Carrère vient de publier « Un roman géorgien ». Dans cet article, « l’écrivain français part à la rencontre de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, pour raconter l’histoire de ce pays qui tente de s’affranchir de la Russie ». Régis Genté, journaliste français installé à Tbilissi depuis 2002, passe au crible la description de la Géorgie faite par Carrère, « tronquée » et « approximative », selon lui.
Alors que les Européens ont vu dans l’échec de la tentative de destituer la présidente géorgienne « une victoire pour l’avenir européen de la Géorgie », il s’agissait en réalité d’une manœuvre du gouvernement géorgien pour dissimuler une affaire autrement grave de collusion du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, avec le FSB.