L'ancien Premier ministre de la Géorgie explique dans cet entretien quels sont les enjeux de la loi sur les agents étrangers qui a provoqué un véritable tollé au sein de la société géorgienne.
La profonde antipathie que les dirigeants géorgiens actuels nourrissent à l'égard de l'Ukraine remonte aux premières années du parti au pouvoir Rêve géorgien, qui a sapé un partenariat stratégique de près de vingt ans entre Kyïv et Tbilissi depuis les premiers jours de l'indépendance.
Emmanuel Carrère vient de publier « Un roman géorgien ». Dans cet article, « l’écrivain français part à la rencontre de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, pour raconter l’histoire de ce pays qui tente de s’affranchir de la Russie ». Régis Genté, journaliste français installé à Tbilissi depuis 2002, passe au crible la description de la Géorgie faite par Carrère, « tronquée » et « approximative », selon lui.
Alors que les Européens ont vu dans l’échec de la tentative de destituer la présidente géorgienne « une victoire pour l’avenir européen de la Géorgie », il s’agissait en réalité d’une manœuvre du gouvernement géorgien pour dissimuler une affaire autrement grave de collusion du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, avec le FSB.
Malgré les efforts de la Géorgie postsoviétique pour se démocratiser, mener des réformes et défendre sa liberté de choix, notamment lors de la guerre...