Le philosophe politique russe analyse le phénomène des files en Russie : celle pour aller signer pour Nadejdine ; celle pour déposer des fleurs sur la tombe de Navalny ; enfin, celle qui s’est formée le 17 mars en réponse aux appels de l’opposition.
Aucune élection digne de ce nom ne se tient en Russie. Il est perturbant de voir des médias français et européens reprendre ce récit kremlinesque d'une dictature où l'on voterait encore.
La Commission électorale russe n’a pas validé la candidature de Boris Nadejdine. Pour l'historienne, l’apparition d’un tel candidat, même rejeté, est un signe d’un après-Poutine qui s’annonce.
Le frénétique soutien d’une frange de la population et de nombreux opposants en exil à Nadejdine est honteux, car ces élections doivent avoir lieu non seulement en Russie, mais dans les territoires occupés de l’Ukraine.
Selon l’historienne française, l’apparence encore quasi monolithique du système poutinien ne doit pas faire illusion. Poutine s’est imposé parce qu’il promettait deux choses : un...