L’économie russe, y compris son complexe militaro-industriel, montre des signes d’épuisement. Il serait fâcheux que les Occidentaux cèdent aux pressions des pacificateurs, alors que l’autocratie moscovite est elle-même au bout du rouleau.
Les efforts russes de désinformation sont démultipliés par le recours à l’intelligence artificielle. Pour combattre ce fléau, affirme l’expert, la société civile en Occident doit réfléchir à de nouveaux outils.
La culture politique russe a déjà imprégné certains cercles politiques américains. Heureusement, l’opinion américaine demeure majoritairement favorable à Kyïv tout comme l’establishment républicain.
Le retard dans le vote du Congrès américain sur une nouvelle tranche d’aide à l’Ukraine se paie très cher en Ukraine et sur la scène internationale. Ce retard ayant permis à la Russie de se renforcer, la guerre sera encore longue et coûteuse.
Alors que la situation sur le théâtre des opérations semble lentement mais sûrement évoluer en faveur de l’armée russe, l’aide américaine s’avère cruciale. Elle aurait aussi des retombées positives sur le rapport global des forces.
Largement usité par Moscou et Pékin, le terme de « multipolarité » l’est aussi à Bruxelles et même aux États-Unis. les développements de ce conflit hégémonique mondial tendent nécessairement vers une forme de bipolarité.