Le président français semble vouloir ressusciter le « non-alignement ». Or les théâtres euro-atlantique et indopacifique sont interconnectés ; c’est en bonne intelligence politique, stratégique et militaire que les Alliés doivent faire front.
La figure de Donald Trump et ses retournements incessants sont une façade qui masque un projet cohérent. L’alliance avec la Russie est au cœur de ce projet.
Ceux qui sont contre le régime de Trump aux États-Unis et ailleurs ont une obligation morale de dire « non » à haute voix. Comme les dissidents de l’époque soviétique.
La politique de Trump semble échapper à toute logique. Le parallèle le plus proche serait la présidence de Franklin D. Roosevelt, dont l’entourage fut truffé d’agents soviétiques.
Poutine et Trump sont comme ces skieurs qui ont déclenché une avalanche et libéré les forces des éléments. Leur accession au pouvoir n'est pas le fruit du hasard.
Le but du Kremlin, ainsi que celui des oligarques de la High Tech, est de créer une situation irréversible aux États-Unis en les rendant ingouvernables.
L’entente entre Donald Trump et Vladimir Poutine portant sur le dépeçage de l’Ukraine et l’éviction de Zelensky au nom d’une « paix » future aurait été conclue bien avant le clash spectaculaire à la Maison-Blanche.
La diplomatie américaine pourrait céder à la Russie non seulement en Ukraine, mais sur la totalité de l’Europe centrale et orientale. Ce qui pose l'urgence d’une plus grande autonomie des alliés européens.
Les signaux venant de l’Amérique auraient dû alarmer les Européens depuis des années. Cependant, jusqu’à l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche, l’Europe a préféré ignorer le pivot américain vers l’Asie.