Le pogrom à l’aéroport de Makhatchkala a pris le monde par surprise. Comment interpréter cet événement ? Était-il spontané ou s’agissait-il d’une manipulation du pouvoir russe qui aurait ainsi cherché à envoyer des messages à l’Occident et à Israël ?
La Russie se vante souvent de vibrer à l’unisson avec une grande partie de l’humanité, et contre l’Occident. Epo en donne une parfaite illustration : la Chine et la Russie, la Corée du Nord et l’Iran pèsent lourd, très lourd. Et si on y ajoute le Hamas, comme le suggère le président Poutine ? Quelle idylle en perspective !
L’auteur du livre Comment Poutine a conquis nos cerveaux raconte l’histoire du « village Potemkine » en Syrie, l’ex-quartier des Casques blancs, qui n’est pas sans rappeler les mises en scène russes dans Azovstal.
Pendant des années, les autorités israéliennes ont soigné leurs relations avec la Russie de Poutine au nom de considérations de sécurité. L’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, sur fond de rapprochement prononcé entre Moscou et l’Iran depuis le début de la guerre en Ukraine, rebat les cartes.
Desk Russie publie un extrait du livre de Sylvie Kauffmann, journaliste au Monde spécialisée en géopolitique, Les Aveuglés, où l’autrice pose une question lancinante : « Comment, par naïveté, complaisance, négligence ou même vénalité, a-t-on laissé la voie libre aux visées impériales du chef du Kremlin ? »
Emmanuel Carrère vient de publier « Un roman géorgien ». Dans cet article, « l’écrivain français part à la rencontre de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, pour raconter l’histoire de ce pays qui tente de s’affranchir de la Russie ». Régis Genté, journaliste français installé à Tbilissi depuis 2002, passe au crible la description de la Géorgie faite par Carrère, « tronquée » et « approximative », selon lui.
Les témoignages saisissants rassemblés ici racontent comment les Russes ont organisé un système d’enlèvement, de tortures et de terreur à Melitopol, une ville sous occupation qui est devenue un centre important de la résistance ukrainienne. Les personnes enlevées et disparues s'y comptent par centaines.
Alors que les Européens ont vu dans l’échec de la tentative de destituer la présidente géorgienne « une victoire pour l’avenir européen de la Géorgie », il s’agissait en réalité d’une manœuvre du gouvernement géorgien pour dissimuler une affaire autrement grave de collusion du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, avec le FSB.
Dans son entreprise d’endoctrinement des enfants, le régime de Poutine ne lésine sur aucun moyen. Ici, il s’agit de promouvoir des bonbons en chocolat célébrant l’annexion de territoires ukrainiens. Le tout est amplifié sur les réseaux sociaux par des groupes de grands-parents « patriotes ».