En 1938, dans les environs de Moscou, toute la troupe du théâtre letton Skatuve a été passée par les armes. Ce meurtre de masse faisait partie de « l’opération lettone » du NKVD. Ces événements sont décrits avec clarté et raffinement dans le film de Davis Simanis Le Silence de Maria.
Deux émigrés russes qui vivent désormais en France ont montré au festival de cinéma de Prague un documentaire assez extraordinaire, l’histoire du chaman yakoute qui avait décidé d’exorciser Vladimir Poutine afin d’éviter une grande guerre.
Dans son documentaire Intercepted, la réalisatrice ukrainienne Oksana Karpovych brosse un portrait terrifiant de soldats russes. Le film montre des images de villes ukrainiennes détruites avec, en fond sonore, les enregistrements de conversations téléphoniques de soldats russes avec leurs proches.
La Russie plonge dans l'obscurantisme. On persécute les gens de la culture, on détruit des livres et on retire la qualité d’auteur à ceux qui se prononcent contre la guerre en Ukraine.
Notre autrice revisite un film de Robert Bresson qui l’amène à réfléchir sur le sens profond de la liberté « comme travail physique et mental, comme discipline, comme intelligence ». Une leçon que la société russe gagnerait à assimiler.
La guerre d’agression russe déteint aussi sur la perception de la culture russe à l’étranger. Les auteurs de cet article, qui dirigent une maison d’édition, Lingva, spécialisée en littérature russe et ukrainienne, constatent l’arrêt brutal du rayonnement de la culture russe hors de l’ancien espace soviétique, et notamment en France.