Il est temps, pour une Union européenne géopolitiquement plus affirmée, de repenser géographiquement et d'élargir thématiquement sa politique orientale.
On affirme souvent que l’Inde, avec l’Iran, fait partie de ce club anti-occidental. C’est oublier que les différends entre la Chine et l’Inde sont anciens et profonds.
En Europe, les esprits admettent enfin la profondeur de l’axe stratégique Pékin-Moscou, moteur des dynamiques anti-occidentales et du ressentiment impérialiste.
Largement usité par Moscou et Pékin, le terme de « multipolarité » l’est aussi à Bruxelles et même aux États-Unis. les développements de ce conflit hégémonique mondial tendent nécessairement vers une forme de bipolarité.
Quel impact la guerre au Proche-Orient peut-elle avoir sur les perspectives de soutien occidental à l’Ukraine ? Entretien avec le géopoliticien Jean-Sylvestre Mongrenier.
La contre-offensive ukrainienne a déjà produit des résultats plus tangibles que les reconquêtes de morceaux de territoires, résultats en partie occultés par le géocentrisme de bien des politiques, diplomates et stratèges européens.
Fin août, le pape s’adressant à de jeunes catholiques russes a paru reprendre à son compte la rhétorique nationaliste chère à Poutine et aux propagandistes du Kremlin. Ce n’est pas le premier « faux pas » de François depuis le début de la guerre. Le pape ne s’est pas rendu à Kyïv et il n’a toujours pas désigné clairement l’agresseur.
Lors du sommet de Johannesburg, du 22 au 24 août dernier, les membres des BRICS sont parvenus à s’entendre sur l’élargissement à six autres pays. Certes, ce regroupement géopolitique est hétérogène mais la tentative sino-russe de rameuter contre l’Occident le « Sud global » ne saurait être ignorée.
Le 29 juin, à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville à Paris, a eu lieu un débat organisé par Desk Russie. Le sujet est brûlant : quel est l’avenir des relations russo-chinoises à l’aune de la guerre en Ukraine ?