L'idée que les Russes sont majoritairement contre la guerre et, surtout, qu’ils ne sont pas des sujets de l’histoire et de la politique, mais des victimes passives d’un régime criminel, a largement cours au sein de l’opposition russe.
Le dissident soviétique, aujourd'hui en prison pour « justification publique du terrorisme », explique dans cette lettre son refus de quitter la Russie.
Le procès contre la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, dont l’absurdité et la cruauté rappellent l’époque stalinienne, a eu un effet dévastateur sur les milieux créatifs russes.
En 1938, dans les environs de Moscou, toute la troupe du théâtre letton Skatuve a été passée par les armes. Ce meurtre de masse faisait partie de « l’opération lettone » du NKVD. Ces événements sont décrits avec clarté et raffinement dans le film de Davis Simanis Le Silence de Maria.
Nous publions la dernière déclaration au tribunal du mathématicien Azat Miftakhov. Ce jeune anarchiste avait déjà purgé une lourde peine. Il vient d'etre condamné pour « apologie du terrorisme ».
Tout en continuant d’accuser l’Ukraine et ses « sponsors » occidentaux d’être derrière l'attentat du Crocus City Hall, la direction russe renforce sa répression antiterroriste… contre ses propres opposants politiques.
Le 3 avril, Alexandre Skobov, 66 ans, ancien prisonnier politique soviétique et l'un de nos auteurs, a été arrêté à Saint-Pétersbourg. Il est accusé d’« apologie du terrorisme ».
Le Kremlin essaie de légitimer et de normaliser par ses mensonges l'agression militaire en cours, les répandant dans l'enseignement supérieur et la science russes. Cet article est le sixième volet du « Russia’s Project “Anti-Ukraine” ».