La guerre russe en Ukraine n'est qu'un symptôme de tendances plus larges, et son issue aura une influence importante sur la direction dans laquelle le monde évoluera.
L'idée que les Russes sont majoritairement contre la guerre et, surtout, qu’ils ne sont pas des sujets de l’histoire et de la politique, mais des victimes passives d’un régime criminel, a largement cours au sein de l’opposition russe.
Le dissident soviétique, aujourd'hui en prison pour « justification publique du terrorisme », explique dans cette lettre son refus de quitter la Russie.
Dans les réseaux sociaux russes, on entend à nouveau des cris de sinistrés. Non, ce n'est pas à cause des répressions politiques ou de la guerre en Ukraine — ce sont les cris de ceux qui souffrent des années 1990.